Alexis

Alexis

(fils de Agnès (fille de mon frère Henri) et de Arnaud)

Etymologie : Du verbe grec alexein, protéger, le prénom Alexis a pour origine le prénom grec Alexandros. La forme ancienne Alexandros peut avoir deux significations : "celui qui repousse les hommes" ou "celui qui protège les hommes". Alexis renvoie donc à des valeurs guerrières

Histoire de ce prénom : Curieusement Alexis, qui a la même origine qu'Alexandre, est devenu, aux États-Unis et dans plusieurs pays anglophones, un prénom féminin. Pourtant il n'y a pas de précédent historique. Alexis a été très prisé dans le monde byzantin (c'est le nom d'une douzaine d'empereurs) et en Russie, et toujours attribué à des garçons. En France, depuis quelques années, il court dans le peloton de tête des prénoms masculins : il a été, l'an dernier, en 6e position. Frère cadet d'Alexandre, l'image qu'il donne est plus fragile, plus complexe, plus intellectuelle. Au XIe siècle un poète français anonyme écrivit La Vie de saint Alexis. Il y décrivait les aventures d'un riche jeune Romain du Ve siècle, parti vers l'Orient à la recherche de Dieu, puis revenu incognito chez lui, déguisé en mendiant, pour finir ses jours dans la misère sans qu'aucun des siens ne le reconnaisse. Cette belle légende eut un immense succès. On fêta longtemps cet Alexis légendaire le 17 juillet. Aujourd'hui on lui préfère Alexis Falconieri, fondateur, en 1239, des servites de Marie, partagés entre la prière et la prédication.

Caractérologie : Indépendant, Alexis a besoin d'un environnement familial stable et de solides relations amoureuses pour s'épanouir. Aime le pouvoir, la réussite mais attention à ce que l'intimité ne le freine pas

Autres formes du prénom : Alec, Aleksandar, Alessia, Alex, Alexandern Alexandra, Alexandrine, Alexi, Alexia, Alexy,

Célébrités ayant porté ce prénom : Alexis Amore, Alexis Arquette, Alexis Bledel, Alexis Carrel, Alexis Creek, Alexis Denisof, Alexis Smith

Fête : 17 février

Saint Alexis : Au XIe siècle un poète français anonyme écrivit La Vie de saint Alexis. Il y décrivait les aventures d'un riche jeune Romain du Ve siècle, parti vers l'Orient à la recherche de Dieu, puis revenu incognito chez lui, déguisé en mendiant, pour finir ses jours dans la misère sans qu'aucun des siens ne le reconnaisse. Cette belle légende eut un immense succès. On fêta longtemps cet Alexis légendaire le 17 juillet.

Ce mendiant fort populaire, dont la légende remplace l’histoire, était l’objet d’un culte populaire extraordinaire au point que le Pape Innocent XII dut déclarer le jour de sa fête, jour chômé au 17ème siècle. Fiancé contre son gré, il s’était enfui de Rome en pleine cérémonie nuptiale et s’embarqua pour la Syrie. Il gagna Edesse, mendiant sous les porches. Devant la popularité qui l’entourait, il reprit la mer. Le navire, à cause des vents contraires, le ramena à Rome. Sa fiancée lui était restée fidèle. Ni ses parents ni elle ne le reconnurent dans ce miséreux couvert de loques. Il resta dix-sept ans, dormant sous l’escalier extérieur de la maison paternelle, visitant les églises, maltraités par les esclaves qui lui jetaient des détritus. Une voix céleste révéla sa présence à l’empereur et au pape qui vinrent sous l’escalier et le trouvèrent mort, serrant un manuscrit racontant ses origines.

L’histoire est belle, trop belle peut-être, mais elle n’est pas sans fondement. La “Chanson de Roland” a amélioré la guerre de Charlemagne, mais Roland existait bien ... Alors il en est sans doute ainsi pour saint Alexis.

Culte supprimé en 1969, aujourd'hui on lui préfère :


Saint Alexis Falconieri, fondateur, en 1239, des servites de Marie, partagés entre la prière et la prédication. Confesseur. L'un des sept marchands florentins qui se libérèrent des servitudes de leur négoce pour vivre au service de l'Eglise, à l'image de la Mère de Dieu, dans la prière et dans l'apostolat. Ils étaient grands amis, ils avaient tous de trente à trente-cinq ans quand ils se retirèrent, silencieux, se construisant des huttes de bois dans la forêt, s'adonnant à la prière et au travail de leurs mains. A tour de rôle, ils prenaient la besace et se faisaient mendiants pour s'assimiler à la classe la plus pauvre et récolter beaucoup d'humiliations de la part de ceux qui se souvenaient de leurs richesses anciennes. Ils n'avaient jamais songé à fonder un ordre de religieux, mais Rome le leur imposa et ce fut leur dévotion à la Sainte Mère de Dieu qui leur fit donner le nom de "servites" ou " serviteurs de Marie."

Saint Alexis de Moscou, Traducteur des évangiles en russe (1378) Il joua un grand rôle dans la fondation de l'Etat moscovite et fut l'un des défenseurs de la théorie de la "troisième Rome." La première s'était livrée aux Barbares. La seconde, Constantinople, s'était unie à la première et Dieu la punit par sa défaite devant les Turcs. La troisième relevait le défi des deux autres. Il avait dans l'idée que Moscou devait devenir chef de toute la chrétienté. Il traduisit en russe les Evangiles. Ses reliques se trouvent dans la cathédrale de l'Epihanie à Moscou.

Saint Alexis d’Ugine, saint orthodoxe (1934) Alexis Medvedkovn né dans le nord de la Russie en 1867, prêtre en 1895, martyrisé par les communistes en 1917, réfugié en Estonie où il subit les vexations du clergé local. Il obtint la paroisse de saint-Nicolas d'Ugine, en Savoie, en 1930. Il vécut pauvre, calomnié. Mais il savait s'abîmer dans la prière, l'étude des Saintes Ecritures et des Pères de l'Eglise. Malade, il fut transféré à l'hôpital d'Annecy après avoir demandé pardon à ses détracteurs, comme s'il était leur débiteur. La chambre du Père Alexis était un véritable oratoire. Le 21 août 1934, il se confesse, reçoit l'onction des malades et la sainte communion. Le 22, à l'aube, il rend son âme à Dieu, laissant le souvenir d'un saint prêtre, d'un homme de paix et d'une profonde vie intérieure. Ses saintes reliques sont gardées au monastère des moniales du Bussy-en-Othe, dans l'Yonne qui ont édité un petit fascicule sur la vie de saint Alexis. Canonisé le 16 janvier 2004 par Bartholomée 1er, patriarche œcuménique, on célébra une divine liturgie d’action de grâces, le 2 mai 2004 en présence du cardinal Lustiger, et de plusieurs évêques orthodoxes de diverses obédiences.

Saint Alexis Zaryckyj, prêtre et martyr (1963) Oleksa Zaryckyj, né à Bilch en Octobre 1912, prêtre de Lvov et martyr, il fut déporté, sous le régime soviétique athée, et mourut pour la foi au camp de travail de Dolinka près de Karaganda dans le Kazakhstan le 30 octobre 1963. Béatifié en Ukraine le 26 Juin 2001.