Armelle

Armelle

(ma 3ème sœur et filleule)

Etymologie : d’origine celtique, provient de "arzh", ours et "mael", prince

Histoire de ce prénom : de vieille souche celtique et bretonne, Armelle se retrouve depuis le Moyen Âge... Mais, encore plus qu'Armel, il est resté de longs siècles confiné à la Bretagne et n’a commencé à se répandre qu'il y a une vingtaine d'années même si sa diffusion reste discrète

Caractérologie : les Armelle, tout comme leurs homonymes masculins, ne se laissent pas lier par les systèmes ou les Églises auxquels elles peuvent appartenir. Ce sont des créateurs imprévisibles à l’esprit de finesse, au goût indépendant et à la science qui envoûte.
Autres formes du prénom : Armaelle, Armeline, Arzelle, Arzhela… on le trouve aussi à la forme masculine Armel

Célébrités ayant porté ce prénom : Armelle Deutsch (actrice née en 1979, héroïne de Bradford et interprète de Christine Villemin

Fête : 24 Octobre

Sainte Armelle : les Armelle possèdent leur sainte patronne, Armelle Nicolas, fille aînée de modestes cultivateurs, pauvres et pieux, née le 19 Septembre 1606 au bourg de Campénéac près de Ploërmel dans le Morbihan. Durant son enfance, elle garde les troupeaux et s’occupe de la maison. Après la mort de son père, elle se place comme servante chez une Madame Le Charpentier du Tertre, à Ploërmel, et y déploie des vertus de patience, d’humilité et d’obéissance doublées d’une grande pitié et d’une ferveur rare. Conduite par un religieux du couvent des Carmes, elle a des communications intérieures directes avec Notre-Seigneur tout en subissant de terribles épreuves, marque, garantie et rançon de sa sainteté. Elle part ensuite à Arradon, chez une Madame Du Bois de la Salle, gravement malade, afin de tenir sa maison tout en poursuivant ses effusions mystiques et ses exercices de piété sous la direction des Pères Huby et Rigoleuc. Elle meurt à Vannes le 24 Octobre 1661 et aussitôt la voix populaire proclama sa sainteté, même si l’Eglise ne voulut pas l’inscrire à son calendrier. Sa mémoire reste populaire en Bretagne où ses ossements sont conservés dans la chapelle de l’évêché de Vannes et son crâne dans la sacristie de l’église de Campénéac.

Monsieur le vicomte Le Gouvello lui a consacré récemment un livre : « Une mystique bretonne au 17ème siècle »

Saint Armel : beaucoup plus connu, St Armel est né en 482 dans le Clamorgan en Irlande où il fréquenta les écoles monastiques. Recherchant la solitude, il traverse la mer et débarque dans l’Aber-Ildut. Il fonde près de là, au lieu-dit Plouarzel, un monastère mais, très vite, repart à la recherche d’une vie errante emprunte d’une autre solitude. Il se serait ainsi rendu à Ergué-Armel près de Quimper, puis à Plouharnel à l’entrée de la presqu’île de Quiberon, à Ploërmel au sud de la forêt de Brocéliande et enfin à Saint-Armel à l’Est du Golfe du Morbihan. Une Il exerce son influence jusqu’à la cour du roi Childebert à Paris où il réside durant six ans, se faisant un grand défenseur de la justice, et s’élevant contre la peine de mort. Chassé de la cour à la suite d'intrigues, il vient fonder au sud de Rennes un monastère aux Boschauts. C’est là qu’une légende raconte qu’alors qu’un dragon dévastait le pays près de la forêt du Theil, Armel prit son étole et de l'eau bénite, dompta le serpent et le chassa du pays. Il y meurt le 15 Août 552. Un sarcophage est conservé dans l'église de Saint-Armel des Boschauts, ce serait la tombe de l'ermite.