Aude
Aude
Etymologie : d’origine germanique "ald" signifiant "ancien"
Fête usuelle : 18 novembre.
Psychologie : honnête, sûre, efficace, structurée et persévérante
Autres formes du prénom : Audélia, Audélie, Audeline, Audie, Haude, Aoda, Auda, Eodez.
Fréquence : ce prénom, quoique répandu de nos jours (29.838 Françaises portaient ce prénom au 1er Janvier 2006), est actuellement peu attribué. C’est en 1979 qu’il fut le plus donné ; cette année là, 1.369 petites Aude ont vu le jour en France.
Saint Aude : Sainte Aude de Trémazan vivait au début du VIème siècle. Elle était la fille de Golon, seigneur de Trémazan, à l'Ouest du pays de Léon en Bretagne armoricaine. Elle était la sœur de Gourguy qui devint Saint Tanguy. Elle meurt martyre en 545.
Vers 520, Aude perd sa mère. Son père se remarie avec une femme qui n'a pas d'égard pour les deux enfants des premières noces de Golon. Après huit années de mauvais traitements, Gourguy quitte le domicile paternelle. Aude reste parce qu'elle a décidé de se vouer à la prière. Sa belle-mère lui impose toutes les tâches domestiques les plus pénibles et prend un malin plaisir à l'éloigner de l'office divin célébré dans la chapelle du château. Puis elle écarte un à un tous les jeunes gens qui projettent d'épouser la fille de Golon. Elle décide même d'envoyer Aude travailler dans une métairie retirée. Mais la sainte en est ravie : elle peut s'adonner à la prière tout en besognant et sans être dérangée.
Un jour, elle aperçoit au loin un jeune homme accourir fou de rage. Il s’agissait de son frère Tanguy qui, au retour d’un de ses voyages à la cour du roi Childebert 1er, avait appris par la très vilaine gouvernante d’Aude, que celle-ci s’était mal conduite. Un peu impulsif, il s'approcha d’elle et d'un geste lui coupa la tête. Aude alors récupéra sa tête, rétablit la vérité, pardonna à son frère et, après avoir reçu les derniers sacrements elle mourut pour de bon. Des paysans du voisinage apprennent à Gourguy désespéré que sa sœur est une sainte et que sa marâtre l'avait abusé. Pour son geste criminel il fit pénitence, sous la direction de Saint Pol Aurélien, et pour sauver une relique de Saint Matthieu, il fonda une abbaye au Conquet, à la pointe du Finistère, abbaye dont les ruines sont encore visibles de nos jours. A son tout Tanguy devint un saint.
On trouve aussi une deuxième Sainte Aude qui, originaire de la ville de Meaux où elle fut vénérée après sa mort, s’appelait en réalité « Alde ». Disciple de Sainte Geneviève, patronne de Paris, elle vécut dans son sillage au IVème siècle et partagea sa sainteté. Ses reliques sont conservées à Paris en l’église Sainte-Geneviève. Elle est aussi fêtée le 18 Novembre. Une localité rappelle sa mémoire en Ile de France : Sainte-Aulde (77250).
Fête usuelle : 18 novembre.
Psychologie : honnête, sûre, efficace, structurée et persévérante
Autres formes du prénom : Audélia, Audélie, Audeline, Audie, Haude, Aoda, Auda, Eodez.
Fréquence : ce prénom, quoique répandu de nos jours (29.838 Françaises portaient ce prénom au 1er Janvier 2006), est actuellement peu attribué. C’est en 1979 qu’il fut le plus donné ; cette année là, 1.369 petites Aude ont vu le jour en France.
Saint Aude : Sainte Aude de Trémazan vivait au début du VIème siècle. Elle était la fille de Golon, seigneur de Trémazan, à l'Ouest du pays de Léon en Bretagne armoricaine. Elle était la sœur de Gourguy qui devint Saint Tanguy. Elle meurt martyre en 545.
Vers 520, Aude perd sa mère. Son père se remarie avec une femme qui n'a pas d'égard pour les deux enfants des premières noces de Golon. Après huit années de mauvais traitements, Gourguy quitte le domicile paternelle. Aude reste parce qu'elle a décidé de se vouer à la prière. Sa belle-mère lui impose toutes les tâches domestiques les plus pénibles et prend un malin plaisir à l'éloigner de l'office divin célébré dans la chapelle du château. Puis elle écarte un à un tous les jeunes gens qui projettent d'épouser la fille de Golon. Elle décide même d'envoyer Aude travailler dans une métairie retirée. Mais la sainte en est ravie : elle peut s'adonner à la prière tout en besognant et sans être dérangée.
Un jour, elle aperçoit au loin un jeune homme accourir fou de rage. Il s’agissait de son frère Tanguy qui, au retour d’un de ses voyages à la cour du roi Childebert 1er, avait appris par la très vilaine gouvernante d’Aude, que celle-ci s’était mal conduite. Un peu impulsif, il s'approcha d’elle et d'un geste lui coupa la tête. Aude alors récupéra sa tête, rétablit la vérité, pardonna à son frère et, après avoir reçu les derniers sacrements elle mourut pour de bon. Des paysans du voisinage apprennent à Gourguy désespéré que sa sœur est une sainte et que sa marâtre l'avait abusé. Pour son geste criminel il fit pénitence, sous la direction de Saint Pol Aurélien, et pour sauver une relique de Saint Matthieu, il fonda une abbaye au Conquet, à la pointe du Finistère, abbaye dont les ruines sont encore visibles de nos jours. A son tout Tanguy devint un saint.
On trouve aussi une deuxième Sainte Aude qui, originaire de la ville de Meaux où elle fut vénérée après sa mort, s’appelait en réalité « Alde ». Disciple de Sainte Geneviève, patronne de Paris, elle vécut dans son sillage au IVème siècle et partagea sa sainteté. Ses reliques sont conservées à Paris en l’église Sainte-Geneviève. Elle est aussi fêtée le 18 Novembre. Une localité rappelle sa mémoire en Ile de France : Sainte-Aulde (77250).