Augustin

Augustin

– fils de Cédric (fils de ma sœur Marie-France) et de Marie-Emmanuelle,  c’est aussi le prénom attribué plus tard à l’un des fils de Agnès (fille de mon frère Henri) et de Arnaud Erard -

Etymologie : issu du terme latin "augustinus" qui signifie "qui appartient à Auguste"

Histoire de ce prénom : Bien que mes deux petits neveux soient pour le premier dans sa onzième année et le second dans sa quatrième année, l’âge moyen actuel ces personnes portant ce prénom se chiffre à 64 ans, il s’agit donc d’un vieux prénom. Il apparut à la fin  du 1er siècle à Rome dans de nombreuses familles voulant apporter une certaine allégeance à l’Empire Romain. Il se développa ensuite dans toute l’Europe suite au rôle considérable que joua Saint Augustin en Occident à travers ses œuvres théologiques et spirituelles. Après avoir connu une certaine expansion au cours du 18ème il connait aujourd’hui, avec 500 petits enfants baptisés sous ce prénom l’an dernier un regain de notoriété.

Prénoms similaires : Auguste dont il est le dérivé, Augustine qui en est la forme féminine

Fête : 28 août

Saint Augustin : né en 354 à Tagaste qui était alors, en Algérie, une province romaine nommée Numidie. Sa mère étant chrétienne, il reçoit, une éducation à la foi chrétienne et part à Carthage à l’âge de 16 ans ; il y délaissera la religion au profit de la rhétorique et dès ses 21 ans, alors qu’il s’est pris une concubine dont il aura un fils, il se met à enseigner la rhétorique et l’éloquence. Il part ensuite à Milan et y subit l’influence de Saint Amboise alors évêque de cette ville. Il revient donc vers le catholicisme, se convertit et, après avoir renvoyé sa maîtresse et son fils il abandonne le monde et se retire dans un monastère. Baptisé par Saint Ambroise en 387, il repart vers l’Afrique du Nord l’année suivante et s’y fait le défenseur de l’orthodoxie chrétienne et écrit de nombreuses lettres et sermons. Consacré évêque du diocèse d’Hippone en 395, il y installera dans sa propre maison une petite communauté fraternelle qui sera à l’origine de nombreuses des règles monarchiques. Il y restera jusqu’à la fin de sa vie le 28 août 430 laissant derrière lui une œuvre écrite immense comprenant entre autres écrits :

  • "Les Confessions" dans lesquelles il raconte sa jeunesse et sa conversion.
  • "La Cité de Dieu" qui est son texte fondamental justifiant les exigences et les limites de la culture chrétienne mettant en opposition la Cité de Dieu et la Cité terrestre.
  • Plus de 110 traités dans tous les domaines.
  • De nombreuses lettres, échange de correspondance avec d’autres évêques, avec des empereurs, des laïcs de toute configuration.
  • De nombreux sermons et traités de théologie morale abordant des thèmes comme le mensonge, le jeûne, le culte des morts.
  • D’innombrables commentaires sur les Ecritures.
  • Des dialogues sur la philosophie de Platon.
  • Et un certain nombre d’Essais sur la religion romaine antique.