Brice

Brice

Etymologie : Brice vient du celte "bright", brizh en breton moderne, signifiant "force".

Histoire de ce prénom : Ce nom fut vraisemblablement attribué, à l'origine, à des garçons qui naissaient avec des taches de rousseur. Brice a franchi très tôt les frontières des régions celtiques. On connaît un martyr de ce nom qui fut évêque en Ombrie (Italie) au début du IVe siècle. En Angleterre également on note des Brice - souvent orthographié Bryce - dès le VIIe siècle. C'est surtout en Touraine que Brice a été très populaire dès le haut Moyen Âge et c'est dans cette région qu'il s'est maintenu avec le plus de constance. La popularité de saint Brice explique cette fidélité.

Caractérologie
: les Brice sont en général des êtres émotifs, passionnés, précis, efficaces, énergiques et d’une intelligence pénétrante et minutieuse. Rien à voir avec ces esprits rapides qui, à leurs yeux, semblent justement trop rapides, c’est-à-dire superficiels. Ils sont scrupuleux, pensant lentement mais agissant vite. Ils peuvent parfois être sujet à la jalousie, voire à quelque cruauté mais sont bien plutôt dotés d’une certaine raideur affective. C’est leur rigidité qui les freine et peut en faire des moralistes, et même, négativement, des moralisateurs. Mais qu’importe, après tout, si leur perfectionnisme parfois les pousse dans le sens opposé à celui qu’ils croient suivre ! L’essentiel, pour eux, est d’explorer lentement le chemin....

Autres formes du prénom
: Bryce

Fête
: 13 novembre.

Saint Brice : Alors adolescent, il est pris en mains par saint Martin dont il se moque éperdument, et est élevé au monastère de Marmoutier. Moine puis prêtre, il se montre dissipé et même une vie de débauche, méprisant la pauvreté et préférant s’entourer de belles servantes et de beaux chevaux. L’entourage de saint Martin voit d’un mauvais œil l’intention de ce dernier d’en aire son remplaçant à la tête de l’évêché de Tours et essaye de l’en dissuader mais saint Martin leur tint tête déclarant que « si le Christ a supporté Judas, je puis bien supporter Brice ». A sa mort, en 397, Brice devient donc l’évêque de cette ville où, durant de longues années, il continua à y faire un tel scandale qu’un attentat fut perpétué contre lui en 428. Deux ans plus tard, accusé d’avoir mis enceinte l’une de ses servantes, il est jeté hors de Tours et partit pour Rome plaider son innocence et faire pénitence. Sept ans plus tard, il revient à Tours où son successeur vient de mourir… il est alors totalement transformé et assagi. Il redevient donc évêque de ce diocèse, le plus important de toute la Gaule, fera construire la basilique Saint Martin ainsi que plusieurs églises, et y restera jusqu’à sa mort en 444. Aussitôt canonisé il est enterré auprès de son bienfaiteur. En 580, Grégoire de Tours fait transférer ses reliques en Auvergne, à Clermont.

Saint Brice est le patron des juges.