Krystel

Krystel

Etymologie : prénom provenant du grec « krystos », voulant dire « sacré » que l’on retrouve surtout en Bretagne

Caractérologie : conscience, paix, attention, bienveillance, décision

Fête usuelle : 24 Juillet, fête de Sainte Christine, l’admirable. Elle est aussi parfois fêtée le jour du Christ Roi.

Autres formes du prénom : Christine (prénom usuel) Christa, Christabelle, Christelle, Christie, Christelle, Krystell.

Sainte Christine l’admirable (vers l'an 300) : Christine était une enfant de 10 ans; cependant il ne fallut pas moins de 3 tyrans successifs pour la faire mourir, car les deux premiers furent victimes de leur cruauté. Elle avait pour père un gouverneur romain, nommé Urbain, très attaché au culte des faux dieux. Christine, inspirée d'en haut, après avoir ouvert les yeux à la vrai foi, enleva toutes les idoles d'or et d'argent que son père adorait dans sa maison, les mit en pièces et les donna en aumones à de pauvres chrétiens. A cette nouvelle, la colère de son père ne connut pas de bornes; elle fut souffletée, fouettée, déchirée avec des grilles de fer.

Au milieu de ces tortures, l'héroïque enfant conservait la paix de son âme et ramassait les morceaux de chair pour les présenter à son père dénaturé. Le supplice de la roue et celui du feu lui furent inoffensifs. Un ange vint dans la prison de Christine guérir ses plaies. Son père tenta un dernier effort ; il la fit jeter dans le lac voisin avec une pierre au cou, mais un autre ange la conduisit saine et sauve au rivage. Ce nouveau prodige irrita tellement son père barbare que, le lendemain, on le trouva mort dans son lit.

Un nouveau gouverneur fut l'héritier de sa crauté ; il fit coucherChristine dans un bassin d'huile bouillante mêlée de poix ; mais ellefit le signe de la croix sur elle et ne ressentit pas les atteintes dece supplice. Après de nouvelles tortures, on la conduisit dans letemple d'Apollon ;  dès qu'elle y entra, l'idole se brisa en pièces, etle tyran tomba raide mort. Sur le coup trois mille infidèles seconvertirent à la vraie foi.

La courageuse martyre dut être présentée devant un troisième juge, qui eut à coeur de venger la honte et la mort de ses deux prédécesseurs. Il fit jeter la jeune martyre dans une fournaise ardente, où elle resta cinq jours sans en rien souffrir. Les bourreaux, à bout d'expédiant, la laissèrent en prison au milieu d'une quantité de vipères qui ne lui firent aucun mal. On lui coupa la langue sans qu'elle perdit l'usage de la parole. Enfin, attachée à un poteau, elle fut percée de flèches.