Lucas

Lucas

(fils de Béatrice ( fille de mon frère Jean) et de Olivier)

Etymologie : ce prénom provient du grec « leukos » signifiant : blanc, brillant et du latin « lux » qui signifie la lumière

Histoire de ce prénom : On l’écrit le plus souvent sous la forme de : Lukas, forme sous laquelle on le retrouve fréquemment dans les pays germanophones et flamands depuis la fin du Moyen Âge. Quant à la forme de Lucas elle est d’origine italienne. En France ce prénom qui passait pour un prénom germanique n’avait jamais été très répandu et ce fut une grande surprise lorsque parvint, sous la forme de Lucas, à la première place du palmarès des prénoms masculins en 1999, date à laquelle il obtint une place identique en Allemagne sous le vocable de Lukas.

Fête : 18 octobre

Caractérologie : les Lucas sont en règle générale des êtres réfléchis quoi développent certaines aptitudes tel que le sens de l’organisation et de la méthode.  Ceux sont aussi, dans l’intimité, des êtres affectueux et tendres.

Autres formes du prénom : Louca, Loucas, Louka, Luca, Lucain, Lucan, Lucano, Lucanus,Lucchino, Lucetius, Luciano, Luka, Lukan, Lukas, Luzian et tous les dérivés de Luc.

Saint Lucas : plus généralement il est fait ici référence à Saint Luc, évangéliste né à Antioche et compagnon de l’apôtre Paul qui l’avait converti. Il exerçait la profession de médecin et suivit Paul en Macédoine puis dans sa détention à Rome mais on n’est guère renseignée sur le déroulement de sa vie ni sur la date et les circonstances de sa mort, tous les témoignages étant en discordance les uns avec les autres. Pour les uns il serait mort à l’âge de 84 ans  après avoir mené une vie de moine, pour d’autres il aurait été crucifié. Par la suite, sa dépouille aurait, au 4ème siècle, été ramenée de Patras à Constantinople où elle aurait été dispersée et vénérée en de nombreuses reliques…

Il existe par contre un Saint Lucas (Lucas Alonso del Espiritu Santo),  né en 1594 à Carracedo (Astorga). Missionnaire dominicain, il se trouve à Manille en 1617 puis enseigne au collège Saint Thomas avant d’exercer un ministère à Cagayan. Au Japon de 1623 à 1633, il y mène dix ans de ministère dans les risques et les épreuves. Arrêté en 1633 à Osaka il est torturé puis tué à Nagasaki. Il est béatifié par Jean-Paul II à Manille le 18 Février 1981 puis canonisé à Rome le 18 Octobre 1987 dans le groupe des 16 martyrs de Nagasaki.

« Seize hommes et femmes ont témoigné, par leurs souffrances et leur mort héroïque, de leur foi dans le message de salut par le Christ, parvenu jusqu’à eux après avoir été proclamé de génération en génération depuis le temps des Apôtres. Par leur souffrance, leur amour et leur imitation de Jésus ont atteint leur pleine réalisation. Leur configuration sacramentelle avec Jésus, l’unique Médiateur, a été menée à sa perfection. Car si nous avons été unis à lui par une mort semblable à la sienne, nous lui serons unis par une résurrection semblable à la sienne. » (Rm 6, 5.) Ces saints martyrs, divers par leur origine, leur langue, leur race et leur condition sociale, sont unis les uns les autres et unis à tout le Peuple de Dieu dans le mystère salvifique du Christ, le Rédempteur. » (Jean-Paul II – 18/10/1987)