Toujours à la recherche de mes Arbres remarquables, je viens de passer 3 journées dans une jolie forêt, la Forêt de Hez-Froidmont que je me propose de vous faire longuement découvrir aujourd'hui tant à travers les arbres que j'y ai découverts, tous classés comme "remarquables" mais, à l'exception de 3 d'entre eux, non répertoriés sur les cartes placardées sur les panneaux d'information de l'ONF, qu'à travers ses curiosités historiques et aussi à travers sa flore riche et abondante en cette saison de l'année.

Pour cela je vous proposerai, si le coeur vous en dit un jour de suivre mon itinéraire ci dessous, tout en vous munisant de la carte de randonnée IGN n° 2312 ET et intitulée "Clermont-Creil Forêt de Hez-Froidmont. au IGN numérotée

Cette forêt est située pour l'essentiel sur un plateau calcaire à une altitude moyenne de 150 m oscillante entre 55m au niveau des marais de Bresles et 161m relevés entre les "carrefour du Magasin" et le "carrefour de la Reine".

Invitation à la balade

Le Massif forestier dit de « Hez-Froidmont » a vu le jour en 1869 par la réunion des forêts domaniales de Hez (1413ha) et de Froidmont (259 ha), auxquelles sont venues se rajouter les réserves de St Lucien, St Thibault, la Verrière, d’origines ecclésiastiques. D’une superficie de 2796 ha d’un seul tenant (exception faite de la vallée « Belle Fille » isolé de 100 mètres du massif  et représentant un petit canton de 10 ha), il s’étend sur 9 kms d’Est en Ouest et sur 6 kms du Nord au Sud.

Si ce massif est principalement composé de hêtres (dominant sur le plateau) et de chênes sessiles qui sont les deux essences les plus représentatives, vous y trouverez une grande variété d’autres espèces : alisiers, bouleaux, charmes, châtaigniers, chênes pédonculés, chênes pubescents, frênes, merisiers, pommiers sauvages, sorbiers domestiques, tilleuls, trembles, et même des peupliers en zone humide, et pour 6% environ des résineux avec la présence du pin sylvestre, du pin laricio, du pin weymouth, d’épicéas, de douglas, de mélèzes.

Plusieurs zones sur l’ensemble de ce massif présentent des stations remarquables pour lesquelles une attention protectrice doit être portée : station à myrtilles, stations à grémil pourpre bleu (espèce rare et protégée en Picardie), station à chêne pubescent, stations d’étangs (étang de Neuville et étang du fond de la Garde) et de mares (la mare du Noel Godin) qui sont indispensables à la survie de certaines espèces : salamandres, grenouilles, etc., stations à orchidées dont plusieurs espèces ont été recensées dont l’orchis simia et l’orchis militaris, stations de ruisseaux notamment sur le canton du Tison. On y trouve aussi des espèces végétales remarquables et protégées en Picardie telles que l’isopre faux pigamon, la gentiane croisette, la bugane naine, le limodorum avorté, le grémil pourpre bleu.
Quant à la faune elle est principalement constituée d’une importante population de chevreuils qui s’est développée à partir des années 1965 à partir de l’introduction de quelques animaux et qui, aujourd’hui, compterait entre 350 et 400 têtes. On y trouve aussi depuis de nombreuses années des sangliers dont la présence est favorisée par la couronne de zones humides entourant le massif. Quant au cerf, présent jusqu’en 1930, il a totalement disparu mis à part quelques rares passages totalement occasionnels. Avec quelques instants de patience et d’attention, vous pourrez aussi y observer un blaireau, une hermine, une vipère péliade, une salamandre tachetée, un pic noir ou même un pic mar à ne pas confondre avec le pic épeiche.

C’est ainsi que, suite à cette très grande diversité de ses essences, de sa flore et de sa faune, ce massif a été classé dans sa totalité dans le périmètre de la zone d’intérêt floristique et faunistique. De même, dans le cadre de la directive européenne visant à mettre en place des zones de conservation des habitats, il s’st enrichi d’un site « natura 2000 » s’étendant sur 700 ha et regroupant divers types d’habitats comme diverses hêtraies neutrophiles du « asperulo fagetum », une hêtraie atlantique acidiphile à ilex ainsi que des sources calcaires pétrifiantes avec formation de turfs.

Ajoutez à tout cela le tracé de la Méridienne, le portail et les murs d’enceinte de l’ancien couvent des Cordeliers, la grange du XIIIème siècle, vestige de l’ancienne abbaye cistercienne de Froidmont aux portes de la forêt, et vous comprendrez l’invite faite au promeneur de partir à la découverte de ces lieux remplis d’histoire, promenade au cours de laquelle quelques arbres remarquables mériteront aussi un petit détour.

C'est ce que je me propose de vous faire découvrir tout au long de cette petite ballade... et la première découverte que nous ferons ensemble est ce magnifique arbre, bien visible sur la droite de la route, entre la maison forestière des Ployes et le pont passant au-dessus de la RN 31 et que l'on nomme
 

Le Hêtre de la Croix le Compte

Un panneau sur la route vous en indiquera l'emplacement.

Ce hêtre doit tout simplement son nom à la parcelle du même nom dans laquelle vous le trouverez.

Mesuré par mes soins pour une hauteur de 27,15m selon la méthode de la croix des bûcherons et pour une circonférence au réel de 4,15m à 1,30m du sol. Selon le panneau indicatif situé face à lui il serait âgé de 130 ans environ, cet examen ayant été perpétré en septembre 2004, nous pouvons donc aujourd’hui lui rajouter huit années et porter son âge à 138 ans approximativement.

Situé entre la route nationale 31 et la maison forestière de Ployes, il est facilement visible de la route permettant l'accès à Etouy, et son parcours est fléché. Situé à une altitude de 62m au-dessus de la mer ses coordonnées GPS s’affichent à Longitude : N49°24’12.0” - Latitude : E2°21'32.5”

Poursuivons notre chemin en empruntant quelques sentes forestières, et en faisant très attention à la traversée de la route départemente "D 94" allant de "Gicourt" à "la Neuville-en-Hez", jusqu'à rejoindre la route forestière "Maguedonnel" et arrêtons-nous au carrefour qui se trouve tout au bout en pleine forêt (un Parking sur notre droite). Empreintons un instant et sur 50 mètres la petite sente située juste en face tout en longeant une grande coupe d'arbres sur notre droite, nous apercevrons alors sur notre gauche et en pleine futaie le tronc de notre

Chêne des Châtaigniers

Ce chêne n’est pas mentionné sur place, je l'ai juste repéré sur une carte. Mesuré par mes soins pour une hauteur de 35m selon la méthode de la croix des bûcherons et pour une circonférence au réel de 3,15m à 1,30m du sol. Il est situé à une altitude de 94m au-dessus de la mer et ses coordonnées GPS s’affichent à Longitude : N49°23’21.7” - Latitude : E2°21'04.0”

Revenus au carrefour, nous prenons maintenant la "route forestière de Boulincourt" sur sa partie goudronnée puis tournerons à droite pour prendre une route forestière en dure et en suivant le panneau : "Site du Couvent de la Garde - Etang de la Garde" (panneau un peu en retrait et bien caché sur le bord de ce chemin par la végétation lorsque j'y suis passé).

Nous nous attarderons un peu pour admirer au bord de ce chemin quelques jolis spécimens de fleurs

et profiterons aussi pour remarquer ces petites clairières sans doute favorables au guet, le soir ou le matin de bonne heure, de quelques chevreuils.

Nous en repèrerons d'autres au cours de cette promenade au sein d'une forêt réputée autrefois pour son nombre de chevreuils, nombre donné encore aux environs de têtes mais qui me semble, ici comme ailleurs, avoir énormément diminué ; le fait est que sur mes trois jours de parcours en tout sens je n'ai pas eu le plaisir d'en découvrir un seul...

Poursuivant un peu plus notre route nous allons soudainement découvrir le "porche d'entrée" de l'ancien

Couvent "Notre-Dame de la Garde"

Malheureusement, de cet ancien couvent, il ne reste que le porche d'entrée que nous découvrons ci-dessous vu de l'extérieur puis de l'intérieur et où nous remarquerons ces niches taillées au-dessus de l'entrée

et de nombreux vestiges des murs qui encerclaient ce domaine

dont l'intérieur est actuellement totalement en friche.

Après avoir fait le tour complet du domaine où, sur les zones quelque peu marécageuses, j'ai aussi remarqué ces plantes souvent rencontrées pour ma part en d'autres forêts

Dans ce chapitre consacré à la Forêt de Hez-Froidmont, vous trouverez à la suite de cet article, un écrit consacré entièrement à cet ancien "Couvent de la Garde" mais, pour l'instant, repartons et nous allons très rapidement parvenir au

l'étang de la Garde

 

 

joli et tranquille petit étang où nous entendrons à notre arrivée sauter quelques jolis poissons que nous venons sans doute de déranger ou alors qui s'essayaient à gober quelques moucherons au-dessus de la surface

et où nous pourrons admirer sur les bords quelques belles et gracieuses petites libellules.

qui va nous conduire à notre troisième arbre de la journée

le chêne Saint Lucien

qui doit son nom à son emplacement dans le Bois de Saint-Lucien.

Ce Saint était l’évangélisateur du Beauvaisis. Les cultes païens rendus aux arbres étaient, à cette époque, fréquents et pour s'adapter aux traditions séculaires la religion chrétienne, afin de convertir les masses, donnait aux arbres le nom d'un saint.

Il s’agit là d’un "chêne sessile" ou "chêne rouvre", mesuré par mes soins pour une hauteur de 40,8m selon la méthode de la croix des bûcherons et pour une circonférence au réel de 4,45m à 1,30m du sol. Selon le panneau indicatif situé face à lui il serait âgé de 240 ans environ, cet examen ayant été perpétré en mai 2002, nous pouvons donc aujourd’hui lui rajouter une dizaine d’années et porter son âge à 250 ans approximativement.

Situé à une altitude de 152m au-dessus de la mer, ses coordonnées GPS s'affichent à Longitude : N49°29'19.0 - Latitude : E2°19'07.3"

Trois arbres simplement de relevés pour l'instant sur les neuf que nous avons à faire ! Ne nous attardons donc pas davantage ici et partons vers la partie sud-est de la forêt où trois autres arbres nous attendent ainsi que deux curiosités. Après avoir rejoint le "carrefour des Verrières", nous empruntons la "route forestière du Soleil" qui, par le carrefour du même nom, nous conduira à la "maison forestière de l'abbaye de Froidmont". Et là, oh surprise ! je relève devant cette maison un vieux noyer qui me parait être normal de signaler et que, pour l'occasion, nous déciderons de baptiser :

le "Noyer de la MF de l'abbaye de Froidmont"

Abbaye de Froidmont

Nous voici maintenant à

où nous allons rester quelques temps car cette abbaye nous intrigue d'autant plus que, mis à part sur les cartes des panneaux de l'ONF, nous ne l'avons pas trouvée signalée sur la route prinicpale qui passe à côté et relie le village de "Bresles" à ceux de "Hermes" et "Bailleut-sur-Thérain".

Prenant la route qui semble séparer le domaine actuel en deux partie closes de hauts murs comme le montrent les deux photos ci-dessous

nous allons admirer le domaine de l'autre côté, hors forêt. Nous y découvrirons tout d'abord une très jolie petite rivière à l'eau d'une pureté excquise

Puis, levant les yeux, nous découvrons toute l'étendue du domaine de cette abbaye

Revenant sur nos pas, nous nous attarderons longuement à essayer de découvrir dans notre imagination tout ce que cache cette construction et ce parc qui s'offre là à nos yeux mais sérieusement protégé non seulement par ces hauts murs d'enceinte que nous venons d'apercevoir mais aussi par cette bonne grille en fer

barricadant une fort jolie entrée

à travers laquelle nous découvrons les batiments

Après ce long moment autour de cette abbaye que nous quittons sans qu'elle nous est livrée le moindre secret mais à laquelle nous allons consacrer dans ce même chapitre de la forêt de Hez-Froidmont un longue étude, nous rentrons de nouveau en forêt et découvrons rapidement, dans le premier virage de la "Route forestière de Marguerie"

le Chêne de la MF de Froidmont


Ce chêne auquel j’ai attribué ce nom de ma pure invention en raison uniquement de la maison forestière qui se trouve à proximité n’est signalé que sur la carte TOP 25 de l’IGN numérotée « 2312 ET » et intitulée : « Clermont-Creil, Forêt de Hez-Froidmont. Il est très facile à trouver et se remarque sur le bord de la petite route forestière partant juste en face de l’entrée de la maison forestière… il est tout de suite sur la gauche après le panneau indicateur de la forêt.

Mesuré par mes soins pour une hauteur de 42m selon la méthode de la croix des bûcherons et pour une circonférence au réel de 3,60m à 1,30m du sol. Situé à une altitude de 67m au-dessus de la mer ses coordonnées GPS s’affichent à Longitude : N49°22’41.2” - Latitude : E2° 15’52.5”

Un peu plus loin sur la même route forestière, nous découvrons

la "fontaine du Chaudron"

qui est une récente cabane en bois fermée et à l'arrière de laquelle se déverse une fontaine dans un petit ruisseau forestier.

En cet endroit on trouve une nouvelle aire de repos avec table pick-nick et parking voiture, lieu agréable mais dont la propreté commence un peu à laisser à désirer. D'après un habitant des environs rencontré là par hasard le lieu était autrefois nettoyé régulièrement et l'eau de cette fontaine était signalée potable ... je ne puis garantir qu'elle le soit toujoirs aujourd'hui et c'est bien dommage.

N'ayant donc pas pu nous désaltérer à l'eau de cette fontaine nous poursuivons cette "route forestière Marguerie" et allons faire une nouvelle découverte. Il s'agit d'un nouvel arbre dont j'avais eu connaissance sur Internet mais que je ne savais où placer dans cette forêt... et là il se trouvait devant moi. Il s'agit de

l'orme lisse

Cet arbre qui à ma connaissance n’est indiqué sur aucune carte mais qui est cependant signalé par un panneau indicatif face à lui est situé très exactement au carrefour formé par les parcelles 235-236-238-239 et il porte sur le bas de son tronc le nom de sa parcelle soit la 236.

Cet arbre du nom latin de "Ulmus laevis Pall" mériterait cependant une plus grande attention car il s’agit là d’une espèce extrêmement rare et méconnue en France où on ne le trouve qu’à l’état disséminé dans les formations boisées bordant les cours d’eau des massifs forestiers de notre région... on notera cependant qu’en cet endroit précis il n'y a pas de rivière mais on reconnaît bien ses larges racines, qui se développent comme dans une mangrove.

Le nom de cette espèce vient du fait que son écorce est toute lisse au début de sa vie… ce qui n’est plus le cas ici car cet orme serait âgé d’au moins 250 ans.  On lui donne aussi le nom de "Orme Diffus" à cause de son feuillage clairsemé mais aussi celui de "Orme Mou" en raison de la qualité de son bois qui n’est pas très intéressante.

Espèce protégée en Picardie, ce spécimen fut découvert par Monsieur Marcel Bournérias, professeur agrégé de sciences naturelles à Chaptal et à l’Ecole Normale Supérieure, qui a voué sa vie à la connaissance de la flore et à sa préservation, emmenant régulièrement ses étudiants en forêt de Hez presque jusqu’à sa mort en l’an 2010 ; il est considéré comme l’un des plus grands protecteurs de la nature de notre région.

Malheureusement aujourd’hui cet arbre est fortement penché sur le sentier et semble peu entretenu aux vues des plantes grimpantes et envahissantes que j’ai du enlever à son pied avant de pouvoir le prendre en photo. Il semble cependant en bonne santé ; en effet bien que indiqué lors de l’inauguration de sa plaque explicative pour une hauteur de 26m malgré son air penché et une circonférence de 2,46m je l’ai mesuré par mes soins, ce jour du 02 Juin 2012, pour une hauteur de 33m selon la méthode de la croix des bûcherons et pour une circonférence au réel de 3m prise comme à mon habitude à 1,30m du sol.

Situé à une altitude de 67m au-dessus de la mer ses coordonnées GPS s’affichent à Longitude : N49°22’22’49.0” - Latitude : E2° 16’18.5”

Et, sur un tronc couché près de cet "orme lisse", une gentille pette coccinelle vient me dire un faire un petit "coucou"

Nous arrivons maintenant, peu avant de croiser la "route forestière de Bresles", au

chêne chandelier

qui doit son nom à la forme particulière de son tronc qui se décompose en trois comme un chandelier à trois branches.

Il s’agit là d’un "chêne sessile" ou "chêne rouvre", mesuré par mes soins pour une hauteur de 37m selon la méthode de la croix des bûcherons et pour une circonférence au réel de 3,70m à 1,30m du sol. Selon le panneau indicatif situé face à lui il serait âgé de 160 ans environ mais ce panneau n’étant malheureusement pas daté, cette estimation n’est qu’approximative aujourd’hui.

Situé à une altitude de 107m au-dessus de la mer ses coordonnées GPS s’affichent à Longitude : N49°22’56.0” - Latitude : E2°16'43,1”

Il nous reste encore au moins trois arbres à découvrir, aussi nous poursuivons sans plus attendre en poursuivant la "route forestière de Marguerie" jusqu'au "carrefour des Aulnes" où nous prenons à gauche le "chemin forestier d'Hondaiville"

chemin le long duquel nous relèverons aussi quelques jolies fleurs en surplomb de la vallée

pour arriver au "carrefour du Prieuré puis à la Croix du même nom, croix érigée par les habitants en 1800 (je ne garantis pas la date exacte, celle-ci, gravée dans la pierre, étant quelque peu peu lisible)

derrière laquelle nous trouvons tout de suite sur le bord de la petite sente s'enfonçant dans le bois derrière elle

le chêne de la Croix du Prieuré

Ce chêne que j'ai baptisé n’est pas signalé sur les cartes fixées sur les panneaux dressées par l’ONF, on le trouve par contre sur la carte TOP 25 de l’IGN numérotée "2312 ET" et intitulée : "Clermont-Creil, Forêt de Hez-Froidmont".

Il est situé quasiment en bordure de forêt près du village de la "Rue Saint-Pierre", d'où il est aussi accessible.

J’ai malheureusement omis de noter ses caractéristiques mais c’est un très bel arbre situé à une altitude de 104m au-dessus de la mer ses coordonnées GPS s’affichent à Longitude : N49°24’08.7” - Latitude : E2° 17’43.4”

La "route forestière de Boulincourt" le long de lalquelle nous pourrons aussi relever quelques nouvelles fleurs

route que nous avons empruntée ce matin mais à l'autre bout de la forêt va nous conduire au

chêne Saint Louis

Ce chêne doit son nom au roi Louis IX qui demeura souvent dans le château de la Neuville.

N’étant pas signalé contrairement aux arbres précédents, ce chêne est bien connu des promeneurs et randonneurs de cette forêt ; il leur est très facile de découvrir ce magnifique arbre se trouvant en bordure de la route menant du village de la "Neuville-en-Hez" à "Mouy" sur la droite au sommet de la première côte juste avant le panneau indiquant la forêt.

Mesuré par mes soins pour une hauteur de 36m selon la méthode de la croix des bûcherons et pour une circonférence au réel de 4,35m à 1,30m du sol. Situé à une altitude de 114m au-dessus de la mer ses coordonnées GPS s’affichent à Longitude : N49°23’55.4” - Latitude : E2° 19’16.0”

Sautant la route, nous poursuivons sur la "route forestière de Boulincourt" jusqu'à prendre sur notre gauche une petite sente forestière qui va nous conduire à

l'étang de la Neuville-en Hez

Cette jolie et calme petite pièce d'aeu ne porte pas de nom officiel aussi nous l'affublons du nom du village le plus proche. Ce pettt étang de pêche peut aussi être un endroit tranquille pour un pick-nick en bordure de l'eau et semble être accessible aux voitures à partir de la Neuville. Nous y trouverons de très jolis "iris  sauvages"

et après l'envol d'une poule d'eau

nous assistons, amusés, au passage de cette bien sympathique petite famille... que le dieu de la forêt leur prête longue vie...

La fin de l'après-midi approche, il ne nous reste plus qu'un seul chêne à découvrir mais nous ne le trouverons pas vraiment... à l'endroit où il me fut signalé je trouve plusieurs chênes quasiment identiques et ne détachant pas d'allure particulière mis à part que ce sont tous tout de même de beaux chênes... aussi me contenterai-je de vous en fournir quelques photos

Et voilà une bonne journée se termine... il ne  nous reste plus qu'à regagner la voiture et à nous rentrer au bercail où surement une bonne douche sera our tous la bienvenue.

Merci à vous qui m'avez accompagné dans ma pensée à travers ce récit d'une ballade en forêt comme il m'arrive souvent d'en faire seul ou avec mon amie.

 

Le 30 juin de cette même année 2012, j'ai été à la recherche du

Hêtre de la Corne du Plessier

Un arbre magnifique mais que je n'ai découvert qu'un peu tard en cette fin d'après-midi, ayant auparavant été parcourir le "Mont-César". Je vous demanderai donc de bien vouloir m'excuser pour les clichés que je vous présente ici mais que je renouvellerai à la première occasion.

Situé sur le bord d'un sentier en presque lisière de forêt, je n'ai malheureusement pas pu prendre assez de recul pour pouvoir le photographier dans sa totalité, il me faudra sans doute pur cela attendre l'hiver prochain après le chute des feuilles.

Une première photo du bas de son tronc vous aidera peut-être dans un premier temps à vous faire une petite idée de son "énormité" : j'en ai mesuré sa circonférence à 5m10, calculée comme à mon habitude à 1m30 du sol.

La deuxième photo vous montrera aussi que malheureusement sa tête me semble en bien piteux état et me laisse présager de la mort certaine de cet arbre dans les toutes prochaines années.

La troisième photo enfin, prise au pied de l’arbre, vous donnera un aperçu de l'élancé vers le ciel de ce magnifique tronc tout rectiligne qui disparait bien vite et bien haut dans les feuillages environnants.

Je n'ai pu qu'en évaluer la hauteur à environ 65 de mes pas c'est à dire à une hauteur totale de cet arbre comprise entre 40 et 50 mètres... c'est un géant de la nature que j'irai aussi re évaluer dès le début du prochain hiver.

Ses coordonnés GPS s’affichent à Longitude : N49°21’42.4” - Latitude : E2° 21’13.1 et il serait à une altitude de 171 m au-dessus du niveau de la mer.

 

Je vous recommande maintenant de lire les trois articles que je vais consacrer dans ce chapitre : le premier au "Couvent de Notre-Dame de la Garde" dont nous avons vu les vestiges, le deuxième à l' "abbaye de Froidmont" qui m'a pour l'instant laisser sur ma soif, le troisième au Mont-César qui domine l'ensemble de ces domaines...

Et si vous aimez les fleurs ne manquez pas de visionner ma galerie de photos tirées de cette belle promenade...