Servane

Servane

Etymologie : du latin d'église servitium, " le service de Dieu ".

Fête usuelle : 1er Juillet.

Autres formes du prénom : Servan, Servine.

Fréquence : Ce prénom, qui évoquait également le substantif servus, l'esclave (mais aussi le serf, en français), ne fut jamais très répandu. On le rencontrait parfois en Bretagne, jusqu'au XVIIIe siècle, en raison de la notoriété de saint Servan, mais il a aujourd'hui presque entièrement disparu de l'état civil. Servane reste toutefois apprécié dans certaines familles aristocratiques.

Saint Servan : Il n’y a pas de sainte Servane (avis aux amatrices !), par contre, on trouve un saint Servan dont on ne sait que peu de choses. Il fut l’apôtre des Iles Orcades où il est vénéré à Kinross, dans le comté de Fife au nord de l’Écosse. Il aurait été abbé du monastère de Culross, dans le comté de Fife, sur la côte orientale de l’Écosse. Il est le patron de la ville de Saint Servan qui est, en fait, un faubourg de Saint Malo. Servan a été donné à l’ancien site d’Aleth.

Je sais que plusieurs légendes courent sur lui, mais je n’ai pas de documents les racontant. Légendes dans lesquelles on parle souvent du brouillard abondant en Écosse.

Une de ses légendes présente sa mère comme fille du roi des Pictes (ou d’Arabie). Les Pictes étaient un peuple qui, anciennement occupaient l’Écosse. On les nommait ainsi parce qu’ils se tatouaient le corps.

Son père régnait sur Canaan.

Servan abandonna son droit au trône, étudia à Alexandrie (Égypte) puis devint Patriarche de Jérusalem. on parlait de lui comme étant le serviteur des serviteurs de Dieu, c’est-à-dire qu’on le voyait déjà Pape.

Mais il préféra partir vers l’Écosse (les Scots)

Le bréviaire d’Aberdeen mentionne qu’un pauvre homme tua son unique porc pour nourrir Servan et ses moines qui ne trouvaient rien à manger. Mais Servan, très ému par cette charité, eut pitié et, comme dans le livre d’Ézéchiel, (ch. 38) à sa parole, les ossements du porc se remirent en ordre, la chair revint dessus et le porc recouvra la vie.

Il y a, paraît-il bien d’autres merveilles qui lui sont attribuées par les contes populaires de l’endroit. On trouve à Dysart, une grotte ou Servan mit le Diable en déroute.

Il mourut et fut enseveli à Culcross.

Certains auteurs le font vivre au 5è siècle. Il aurait formé saint Kentigern, né vers 518. Kentigern aurait été le fils naturel de Servan, appelé d’abord Thaney, surnommé ensuite “Mungo”, ce qui veut dire, dans le dialecte local : “bien-aimé”