Thibault

Thibault

(fils de Arnaud Marande (fils de ma sœur Marie-France) et de Ségolène)

Etymologie : D’origine germanique, ce prénom provient de Theudbald qui est composé des termes "theud" et "bald" dont le sens est "peuple" et "courageux", symbole des courageuses tribus dites barbares qui finirent par envahir toute l'Europe romaine aux Ve et VIe siècles.

Histoire de ce prénom : très répandu (souvent sous la graphie primitive Théobald) jusqu'au Moyen Âge, mais il disparut ensuite et sa réapparition, en France presque exclusivement, ne date que du début du XXe siècle. Il a mis du temps à s'imposer mais, depuis le milieu des années 1970, connaît une progression régulière qui, aujourd'hui, sous ses différentes orthographes, en fait un prénom très fréquent.

Caractérologie : Ce sont en général des êtres tendres et sensibles, ce qui en fait des êtres réservés, épris d'équilibre et d'harmonie. Souvent secrets et mystérieux, ils savent jouer de leur tact et diplomatie, possédant de remarquables qualités humaines et une grande profondeur de sentiments. Ils jouissent aussi du don de deviner les dissimulations ou les mystères et, possédant un grand sens de la justice, ils peuvent s’irriter à toute entorse à ce qui est leur loi.

Autres formes du prénom : Thibaud, Thibaut, Thiebaud

Célébrités ayant porté ce prénom : Thibault Damour, (physicien français né en 1951) Thibault Verhaeghe (acteur belge né en 1990),Thibault Vinçon (acteur français), ou encore Thibault Scotto et Thibault Ferrand tous deux footballeur français)

Fête : 8 juillet

Saint Thibaultl

Fils aîné de Bouchard I° de Marly et de Mathilde de Châteaufort, petite-fille du roi Louis VI, il fait partie de l'illustre famille des Montmorency. Il a trois frères et une sœur et compte parmi ses amis le roi Louis IX, le futur Saint Louis. Il voue, dès son plus jeune âge, une grande dévotion en la Sainte Vierge et s’intéresse beaucoup aux monastères dont son père est un généreux donateur et bienfaiteur.

Il commença par embrasser la carrière des armes tout en fréquentant la cour.

C’est après un tournoi, qu’il remporta à son grand étonnement alors qu’il assistait à une messe célébrée en l’honneur de la Vierge Marie, qu’il fit vœu de quitter le monde et de renoncer à toutes les grandeurs et aux satisfactions que le siècle lui promettait.

Il entra aux Vaux-de-Cernay en 1226 et embrassa la règle de Cîteaux à cause de ses austérités. Faisant très vite preuve d’une grande sainteté, il fut nommé prieur dès 1230 puis élu abbé de l'abbaye cistercienne des Vaux de Cernay en 1235 et, malgré cette grande responsabilité, il ne voulut s’exempter d’aucune charge, toujours premier levé et dernier couché, entretenant le dortoir ou l'infirmerie aussi bien que l'église, nettoyant les habits ou les souliers, aidant les maçons en portant le mortier ou les pierres. C’est lui qui fit agrandir le bâtiment des moines, aménager le dortoir qui pouvait contenir jusqu’à 200 moines et construire celui des frères convers.

Il reçut plusieurs missions importantes : en 1236, il fut chargé de l'inspection du monastère de la Joie près Nemours ; en 1240 il composa un office pour la fête de la sainte Couronne d'épines qui, à la demande de Saint Louis, sera célébrée dans toutes les abbayes du royaume. En 1242 et 1243, il dut défendre les intérêts de l'ordre. L'évêque de Paris, Guillaume d'Auvergne, se lia d'amitié avec lui et lui donna la direction spirituelle des moniales de Port-Royal, celles de Notre-Dame-du-Trésor dans le Vexin lui furent confiées par le chapitre général de 1237. Il dut aussi gouverner l’abbaye d’hommes de Breuil-Benoît, fille des Vaux-de-Cernay.

Il meurt le 8 décembre 1247 et est enterré dans le chapitre avec ses prédécesseurs avec sur sa tombe une simple dalle ornée d'une crosse et de cette courte inscription disposée en équerre sur le côté droit : « Hic jacet Theobaldus abbas ».

Suite aux nombreux pèlerins qui viennent dès lors essayer de s’approcher de sa tombe, on fit transférer ses restes dans la chapelle de l’infirmerie. Ce n’est qu’après sa canonisation, le 8 Juillet 1270, que ses reliques furent portées dans l'église et placées dans un sarcophage de pierre porté sur quatre colonnes. Lors de la Révolution l’abbaye fut supprimée et les reliques dispersées à l'exception d'une petite partie qui est actuellement conservée dans l'église de Cernay-la-Ville

Vous trouverez une bibliographie plus complète sur le site :
http://missel.free.fr/Sanctoral/07/08.php