1) A quel rythme doit-on consulter un médecin ?
La spondylarthrite comme toutes les maladies chroniques nécessite un suivi régulier. Vous devez, bien sur, consulter votre médecin à chaque nouvelle crise inflammatoire. Pendant les phases où la maladie est "calme", c'est votre médecin, compte tenu de votre cas, qui vous indiquera le rythme des consultations. Cela peut varier en fonction non seulement de l'activité de votre maladie, mais aussi des traitements qui vous seront prescrits.
Plusieurs aspects sont à envisager. Tout d'abord, il faut prendre en considération le degré d'activité de la maladie : êtes-vous ou non en poussée inflammatoire ?
Quelque soit l'activité de votre maladie, il n'existe pas aujourd'hui de régime alimentaire à privilégier pour lutter contre la spondylarthrite. Toutefois, l'immobilisation relative induite par les douleurs rachidiennes et articulaires au cours de la spondylarthrite, font qu'il vaut mieux avoir des apports calciques suffisants pour prévenir la survenue d'une ostéoporose.
2) Mes enfants risquent-ils d'être atteints ?
Si vous avez une spondylarthrite, le risque de voir cette pathologie atteindre vos enfants est très variable. Cela dépend de la transmission du gène HLA B27. Il est de l'ordre de 10% si vous avez ce gène, et seulement de 2% si vous n’en êtes pas porteur.