(Ce prénom est à rattacher à celui de « Hélios »)
Etymologie : Provient du grec "hêlios" qui signifie: "soleil "
Fête : Pour des raisons étymologiques, les "Hélios" sont fêtés avec les "Héliodore, le 21 Novembre.
Saint Héliodore : Sur ce Saint je vous livre ce que j’ai trouvé sur le site : http://je-n-oeucume-guere.blogspot.fr/2014/07/3-juillet-saint-leon-ii-pape-et.html en 2ème partie :
Saint Héliodore naquit au milieu du IVe siècle, en Dalmatie, dans le même pays que saint Jérôme, et il s'attacha de bonne heure à ce grand Saint, plus encore pour suivre ses conseils dans l'ordre de la vertu et de la perfection chrétienne que pour profiter de ses lumières et de son érudition profonde dans l'ordre des sciences humaines et divines.
La vie solitaire avait pour lui des attraits particuliers; mais, en entrant dans un monastère, il aurait fallu se séparer de son maître, et ce sacrifice lui parut au-dessus de ses forces. Il resta donc dans le monde sans l'aimer ni le fréquenter, vivant comme les anachorètes, uniquement occupé de la prière et de la lecture des Livres saints. Saint Jérôme ayant quitté Aquilée, ville du royaume d'Illyrie, où il avait passé quelques temps avec Héliodore, celui-ci l'accompagna dans un voyage qu'il fit en Orient, visitant les serviteurs de DIEU qui peuplaient les solitudes et les couvents.
Bientôt Héliodore éprouva un vif désir de revoir ses parents et sa patrie, et il prit la route de la Dalmatie, malgré les sollicitations vives et pressantes de Saint Jérôme qui l’engageait à demeurer avec lui. Il promit toutefois à son maître de revenir près de lui après avoir satisfait à ce qu’il regardait comme un devoir de la piété filiale.
Saint Jérôme après avoir attendu longtemps, ne le voyant pas revenir, craignit que l'amour de ses parents et des biens de la terre n'ébranlât sa vocation et lui écrivit une lettre touchante pour l'exhorter à rompre entièrement avec le monde et se donner à DIEU irrévocablement. Mais DIEU avait d'autres desseins sur Héliodore.
Après avoir quitté son pays et sa famille, il repassa en Italie, où sa piété et son mérite ne tardèrent pas à être connus. Il fut nommé évêque d’Altino et devins un des prélats les éminents de son siècle, si fécond en hommes distingués de tous les genres.
Il fut du nombre des prélats catholiques qui soutinrent avec fermeté la foi orthodoxe contre les ariens. Retiré dans son diocèse, tout entier à la conduite de son peuple dans les voies du salut et à l’instruction des âmes dans la vérité évangélique, il joignit aux leçons de la foi et aux œuvres du zèle l’exemple de toutes les vertus. Il mourut vers l’an 390.
Saint Jérôme n’oublia jamais son ancien élève, et dans une de ses lettres il lui rend le témoignage d’avoir vécu dans l’épiscopat avec autant de ferveur et de régularité que dans la solitude d’un monastère. La vie d’Héliodore nous enseigne à persévérer dans la vertu, dans quelque pas que nous place la Providence, quelque qu’emploi qu’elle nous donne et quoi qu’elle demande de nous.