Trekking en Equateur
Quito
Arrivée tôt le matin. Installation à l'hôtel Embassy, au centre de la capitale. Repos et visite de la ville, qui est l'une des plus jolies et des plus agréables d'Amérique du Sud. Son architecture de style colonial est restée intacte et ce fut un vrai plaisir que de parcourir les rues où se dressent palais et églises baroques. Et de plus ce fut une acclimatation douce, puisque nous étions déjà entre 2.500et 2.800 m.
Laluna Cuicocha
Transfert vers le Nord par la route (60 Kms) jusqu'au lac Cuicocha qui s'est formé dans le cratère d'un volcan. Nous en fîmes le tour à pied, atteignant cette fois 3400 mètres et profitant d'une vue magnifique sur la plaine d'Otavalo et les volcans Cotacachi et Imbabura, 4 à 5 heures de marche. Nuit dans un "hostal", modeste mais, charmant, à 2.900 m.
Le Fuya Fuya (4.263 mètres)
Après un nouveau et court transfert au lac de Mojanda (3600 mètres) nous fîmes l'ascension de notre premier 4000, le volcan du Fuya Fuya, avec des vues magnifiques sur les lacs. 4/5 heures de marche.
San Pablo
Visite de ce village typique d'indiens otavalos puis randonnée autour du lac dans un panorama somptueux (2600 m). Nous étions ensuite au village de PEGUCHE, bourg accueillant se consacrant essentiellement au tissage d'étoffes et de tapis.
Nuit à la Esperanza, au célèbre hostal Casa Aida.
Nuit à la Esperanza, au célèbre hostal Casa Aida.
Volcan Imbabura (4630 m)
Bonne montée (1400 m) jusqu'à la cime de l'Imbabura, d'où l'on a une superbe vue sur toute la plaine d'Otavalo et tous les volcans des alentours. Environ 7 heures de marche. Arrivée dans l'après midi à Otavalo, village rendu célèbre par ses habitants, indépendants et fiers de l'être, très attachés à leur mode de vie et à leurs costumes caractéristiques. Nuit dans une ancienne ferme Morales Chupa,
Otavalo
L'incontournable marché du samedi, le plus fameux marché d'artisanat d'Equateur, et peut être même d'Amérique du Sud. Nous y passâmes une grande partie de la journée. Retour dans l'après midi à Quito.
Rucu Pinchincha (4.780 mètres)
Ascension dans la brume pour atteindre le volcan du Pinchincha, qui domine directement la capitale. encore en activité, avec des fumerolles et des eaux bouillonnantes. Retour à Quito pour la nuit.=
Randonnée
(au Sud de Quitoandon, dans la Cordillère occidentale)
Le paysage est différent de celui d'Otavalo, et nous quittâmes plusieurs fois les zones de cultures pour monter vers des plateaux semi désertiques où paissent, au pied des volcans les troupeaux de taureaux gardés par les "chagas", indiens à cheval, puis, plus haut les moutons et les lamas. Nous atteignîmes d'abord la laguna Quilotoa (3900 m) magnifique lac de cratère. Puis nous traversâmes la région de Chugchilan. Nuit à l'hostal Mama Hilda.
Et enfin randonnée vers Sigchos. Nous aurons ainsi effectué trois jours de marche au travers de paysage andins de toute beauté. Le dernier soir nous étions au pied de l'Iliniza à Chaupi Llovisna, dans une petite auberge.
Le paysage est différent de celui d'Otavalo, et nous quittâmes plusieurs fois les zones de cultures pour monter vers des plateaux semi désertiques où paissent, au pied des volcans les troupeaux de taureaux gardés par les "chagas", indiens à cheval, puis, plus haut les moutons et les lamas. Nous atteignîmes d'abord la laguna Quilotoa (3900 m) magnifique lac de cratère. Puis nous traversâmes la région de Chugchilan. Nuit à l'hostal Mama Hilda.
Et enfin randonnée vers Sigchos. Nous aurons ainsi effectué trois jours de marche au travers de paysage andins de toute beauté. Le dernier soir nous étions au pied de l'Iliniza à Chaupi Llovisna, dans une petite auberge.
Iiliniza Norte (5.160 mètres)
(Notre premier 5000 m !)
Nous avions choisi de ne pas dormir au refuge, assez inconfortable, et de partir directement du bout de la route. Ce fut plus long mais tout à fait faisable (6/7 heures aller-retour). L'arête sommitale, aérienne, présente déjà un aspect montagne assez spectaculaire, mais sans réelle difficulté. Redescente et route jusqu'à l'auberge Campo Base, très confortable.
Nous avions choisi de ne pas dormir au refuge, assez inconfortable, et de partir directement du bout de la route. Ce fut plus long mais tout à fait faisable (6/7 heures aller-retour). L'arête sommitale, aérienne, présente déjà un aspect montagne assez spectaculaire, mais sans réelle difficulté. Redescente et route jusqu'à l'auberge Campo Base, très confortable.
Jour de repos
Balade vers la chute d'eau de la rivière Pita, promenade à cheval… Nuit à Campo Base.
Refuge du Cotopaxi (4.800 mètres)
(ou refuge Jose Ribas)
La route nous a amenés jusqu'à 4600 m. Ensuite nous sommes montés tranquillement au refuge, Après une balade pour prendre un peu d'altitude et nous familiariser avec les crampons nous nous sommes endormis de bonne heure afin d'être prêts pour la fameuse ascension du Cotopaxi.
La route nous a amenés jusqu'à 4600 m. Ensuite nous sommes montés tranquillement au refuge, Après une balade pour prendre un peu d'altitude et nous familiariser avec les crampons nous nous sommes endormis de bonne heure afin d'être prêts pour la fameuse ascension du Cotopaxi.
Le Cotopaxi (5.897 mètres)
Lever à minuit pour pouvoir atteindre tôt le sommet, avant que les nuages n'arrivent. La montée, sur des pentes de neige et glace régulières est accessible à tout bon randonneur. Le lever du soleil est une splendeur. Le Cotopaxi, cône parfait, est l'un des plus haut volcan de monde en activité. L'arrivée au sommet, au bord de l'énorme cratère d'où sortent des fumées, est la belle récompense des 1100 mètres de dénivelé que nous devions effectuer. Hélas le mauvais temps nous a empêché de parvenir au sommet. Notre ascension a du se terminer raisonnablement à 5.700 mètres. Redescente au refuge, puis, après un repos, jusqu'au bus qui va nous emmener aux thermes de Papallacta, endroit paradisiaque situé sur la route de l'Amazonie. Bains chauds et détente après l'effort du matin. Nuit en bungalows.
Misahualli
Continuation de la route historique vers l'Amazonie, perdant progressivement de l'altitude, par Baeza, Tena et enfin Misuahalli, petit port situé au confluent de la rivière Napo et de la Misahualli, affluents de l'Amazone. Nous sommes dans un autre monde, en pleine jungle, célèbre par ses papillons et ses oiseaux. Lodge confortable.
Journée de balade, sous la conduite de guides locaux. Marche dans l'exubérante végétation de la forêt, remontée de cours d'eau en pirogue, rencontre avec les locaux, les indiens Mayural, visite d'une ferme de papillons… Nuit au lodge.
Journée de balade, sous la conduite de guides locaux. Marche dans l'exubérante végétation de la forêt, remontée de cours d'eau en pirogue, rencontre avec les locaux, les indiens Mayural, visite d'une ferme de papillons… Nuit au lodge.
Banös
Après une dernière promenade nous avons repris la route mais cette fois vers le Sud, jusqu'à Puyo, toujours dans la forêt amazonienne, pour remonter le long du rio Pastaza, l'allée des cascades, jusqu'à Banös (1.800 m). Cette petite ville tropicale, célèbre pour ses eaux thermales est située au pied du Tungurahua (5.016 m), volcan qui s'est trouvé en pleine activité lors de notre passage et donc maintenant interdit pour cause d'intense activité volcanique. Baignade et promenade dans cette ville charmante et surannée.
Quito
Tout a une fin. Nous avons repris la route du Nord pour rejoindre Quito.
Nous sommes passés à "Mitad del Mundo" monument installé sur la ligne de l'Equateur, un pied au Nord, un pied au Sud. Dernière soirée dans la capitale.
Ce furent des moments privilégiés avec des Equatoriens fort sympathiques. Notre petit groupe de 8 personnes, guide inclus, était très homogènes et agréables.
Nous sommes passés à "Mitad del Mundo" monument installé sur la ligne de l'Equateur, un pied au Nord, un pied au Sud. Dernière soirée dans la capitale.
Ce furent des moments privilégiés avec des Equatoriens fort sympathiques. Notre petit groupe de 8 personnes, guide inclus, était très homogènes et agréables.