Parc naturel régional de la forêt d'Orient
Le Parc naturel régional de la forêt d’Orient, situé dans le département de l’Aube, a été créé en 1970. Parc très boisé, il est réputé par ses étangs (plus de 70), offrant une magnifique escale aux oiseaux migrateurs tels que les grues cendrées et les oies sauvages. Une important activité touristique s’est développée autour des trois principaux et plus grands lacs :
- le Lac d’Orient (2.500 ha),
- le lac du Temple (1.800 ha), plus grand espace d’Europe sans aucune activité nautique,
- le lac Amance (500 ha), plus grand lac d’Europe réservé au motonautisme.
De nombreux sentiers forestiers pour randonneurs ou vététistes sillonnent ce site exceptionnel, permettant une fabuleuse découverte de forêts de charmes et de hêtres, de bocages, de bois de pins et de très beaux petits villages.
Les arbres que nous visiterons ce jour, 10 Septembre 2009, sont tous répertoriés sur le plan qui nous a été fourni par la Maison du Parc mais aucunement nommés et un seul d’entre eux figure sur la carte de l’IGN sous la seule appellation de "chêne"… Pour faciliter notre travail, nous nous autoriserons ici à tous les "nommer" par des appellations se rapprochant le plus de ce que nous avons pu y découvrir.
La localisation de ces arbres étant quelque peu erronée et fort peu précise sur notre plan, nous aurons beaucoup de mal à en trouver certains malgré toute la bonne volonté et la gentillesse des autochtones rencontrés dont nous conserverons l’anonymat mais que nous tenons à remercier ici chaleureusement.
C'est ainsi que sur la commune de Montiéramey, nous avons découvert dans une propriété privée close où nous avons toutefois été fort aimablement accueilli trois magnifiques arbres :
le chêne Saint Martin
c’est un chêne sessile d'une hauteur de 33 mètres pour une circonférence de: 4,60 m. Ce chêne aurait environ 350 ans.
les séquoias Saint Martin
deux arbres imposants:
- le premier situé sur la même pelouse que le chêne ci-dessus, d'une hauteur de 41 m pour une circonférence de: 6,10 m
- le deuxième situé sur la pelouse à gauche de l'habitation principale et légèrement surélevé, il mesure 47 mètres pour une circonférence de 6,80 m
Sur la commune de Briel sur Barse
A Montiéramey, prendre la direction de la gare et de la Métairie, presque tout de suite après la dernière ferme, emprunter le premier chemin sur votre gauche, passer sous le pont SNCF puis sur le pont du canal, poursuivre ce chemin jusqu’au carrefour où vous laisserez votre voiture, prendre alors à pied le sentier situé à gauche de la route empierrée fermée par une barrière, parcourir environ 600 mètres avant de parvenir, situé près de la ligne électrique, au
Gros chêne
d'une hauteur de 34 m pour une circonférence de 5,30 m
En forêt du Grand Orient
Au carrefour de la maison du parc, prendre direction de Géraudot, s’arrêter à environ 300 m sur la droite, 1er carrefour de sentiers forestiers, petit espace empierré devant chemin fermé par une barrière… Légèrement surélevé, sur la droite de ce petit espace, le long de la route goudronnée, se trouve un magnifique chêne que nous nommerons :.
le chêne de la Maison du parc
d'une hauteur de 36 m pour une circonférence de 6 m
petite anecdote :
Arrivés à ce carrefour, ma compagne ayant arrêté sa voiture devant la barrière forestière, je lui demandais, après être descendu de voiture, de bien vouloir la déplacer afin de ne pas gêner le passage... ce qu'elle fit immédiatement avant de venir me rejoindre.
Nous remontâmes donc ensemble l'allée forestière en regardant bien à droite et à gauche si l'on apercevait notre arbre. Au bout de 2 kilomètres environ et un peu dépités de n'avoir rien trouvé, nous nous décidâmes à rebrousser chemin sans plus de succès d'ailleurs au retour qu'à l'aller.
Nous remontâmes donc en voiture et... ô miracle ! découvrîmes en levant les yeux que notre chêne se trouvait là, juste devant la voiture à moins de 10 mètres... MDR... mais bon... agréable petite balade digestive en forêt...
n.b. sur la photo ci contre on se rend bien compte de la taille de ce beau chêne par rapport à la voiture.
En forêt domaniale du Temple
A Radonvillers (D11) prendre la "route forestière du Temple", route faisant partie du GRP "Tour du Lac", et se dirigeant vers "La Loge aux chèvres". Sur la parcelle 156, située à droite de cette route, vous trouverez un peu en retrait, un chêne que nous nommerons :
le chêne du Temple
d'une hauteur de 46 m pour une circonférence de 5,10 m (seul chêne signalé sur la carte IGN)
A la Loge aux Chèvres
Le village serait une création du XIIe siècle, lors du défrichement de la forêt du Grand Orient, possession de l'ordre des Templiers. Les chèvres font référence aux outils utilisés par les bucherons pour couper le bois.
A la sortie du village, après la menuiserie, prendre à droite la "Voie aux vaches" puis de nouveau à droite la "Voie du calvaire"… longer par la gauche la dernière maison et prendre le petit sentier non entretenu, plein de hautes herbes, d’orties et parfois de quelques ronces longeant le grillage d’une pâture. Sur ce sentier, vous trouverez un buis que nous nommerons :
le buis de la voie du Calvaire
âgé de certainement plus de 100 ans mais malheureusement aucunement mis en valeur quoique signalé sur le plan du Parc.
Dans le village de Trannes* (D 396)
Dans ce village, nous découvrirons devant l’église St Michel, édifiée au début du 13ème et représentant l'un des rares édifices pré-gothique**
2 jolis et vieux tilleuls
Et au n°26 grande rue, dans une propriété close mais en bordure de rue
un très vieil Acacia
* le Feld Maréchal Blücher, chassé de Brienne le Château par Napoléon, établira ses bivouacs dans ce village au cours de la nuit du 29 au 30 janvier 1814. C’est là qu’il reconstitue ses troupes en rejoignant le corps russe mené par le Comte Sacken. Il y attendra le renfort de l’armée de Bohême.
** chœur à chevet plat, éclairé de trois lancettes dans une composition dépouillée d’esprit cistercien ; grandes arcades brisées aux piliers cruciformes flanquées de colonnes et colonnettes à chapiteaux sculptés qui séparent la nef de l’unique collatéral sud ; voûtements sur croisées d’ogives portée par des chapiteaux décorés de feuilles d’eau ou de feuilles d’acanthe, ou de culot représentant une tête ; narthex polygonal aux murs percés d’arc en plein cintre divisés par des lancettes trilobées.
n.b. cette très jolie petite église étant ce jour en cours de restauration et bardée d'échafaudages nous n'avons malheureusement pas pu la photographier.