Dans ce même environnement, voici aussi le long du petit chemin piétonnier qui redescend des Beaux-Monts deux arbres dont l'enlacement des racines nous a semblé intéressant à noter ici
Tous les arbres, cités ci-dessus, sont situés sur le parcours du site des Beaux-Monts
Le chêne du Mont Saint-Mard
(parcelle 4241)
Ce chêne situé en face de l'auberge du Mont Saint Mard, est un "chêne pédonculé" (Quertus robur), d’une hauteur totale de 26 mètres pour un diamètre de 1,40 m (à 1,30 m du sol). Son âge est évalué à 300 ans, il s’agit donc d’un arbre adulte de bonne vitalité.
Le chêne du Calvaire de Vieux Moulin
(parcelle 4241)Il s’agit là aussi d’un "chêne pédonculé" (Quertus robur) d’une hauteur de 26 mètres pour un diamètre de 1,90 mètre (toujours pris à 1,30 m du sol). Il est comme son voisin (vu ci-dessus) adulte et d’une bonne vitalité.
Cet arbre possède aussi une caractéristique dit "charpentière"; il s’agit d’une branche partant du tronc et qui constitue la charpente de l’arbre.
Le chêne de Sainte Périne
(parcelle 2193)Il s’agit d’un "chêne sessile", d’une hauteur totale de 35 mètres pour un diamètre de 2,00 m (à 1,30 m du sol). Son âge est évalué à 350 ans. Cet arbre présente plusieurs points de fragilité importante avec des risques de chutes de branches, aussi un périmètre de sécurité y a-t-il été installé.
Le chêne de l’étang de Sainte Périne
(parcelle 2193)Il s’agit d’un "chêne pédonculé", d’une hauteur totale de 30 mètres pour un diamètre de 1,48 m (à 1,30 m du sol). Son âge est évalué à 300 ans. Cet arbre, contrairement à celui-ci-dessus, est considéré comme « sans graves défauts » suite à son examen par un expert de l’O.N.F pratiqué en 2004.
Les platanes de l’étang de Sainte Périne
(parcelle 2193)Ces platanes, dont nous n’avons tiré que la photo ci-dessous, nous ont paru suffisamment beaux pour être signalés sur ce site.
Le Rouge Queue à front blanc
Cet oiseau, appelé aussi le Rossignol des murailles est présent dans toute l’Europe à l’exception de l’Islande. Ses populations sont considérées en régression dans une vingtaine de pays et même menacées en France.
Dans ce pays, son aire de répartition est assez étendue puisqu’il niche sur tous les départements à l’exception de la Corse. Néanmoins, ces populations sont clairsemées en Bretagne, dans le Nord et sur le parcours méditerranéen. Les effectifs ont fortement déclinés dans les années 1960 – 1970 probablement du fait de la sécheresse sur les quartiers d’hivernage (Afrique occidentale) puis se sont stabilisés.
Ce passereau est un visiteur d’été qui séjourne dans notre région du mois d’avril au mois de septembre-octobre.
A la fin du 19ème siècle, il était signalé comme nicheur en assez grand nombre à l’ouest du département de la Somme. On ne le trouve qu’en forêt de Crécy en Valois d’Authie et dans la Marquenterre. Il est par contre bien représenté dans les massifs forestiers de l’Oise et de l’Aisne ainsi que dans le bocage de Thiérache et du Pays de Bray.
Il recherche des territoires riches en insectes et présentant de nombreuses cavités. Il s’installe dans les vieilles futaies riches en cavités, dans le creux des vieux arbres des haies de bocage et des murs des parcs et jardins
Pour le conserver le plus adéquat est de maintenir des arbres âgés, riches en cavités. La pose de nichoirs dans les jardins est aussi un excellent moyen pour faciliter sa reproduction et l’installation de bouquets de vieillissements devrait s’avérer très intéressante.
Le Pic Noir
Le pic noir est une espèce paléarctique sédentaire. En Europe il est absent des îles britanniques, du Portugal et de la majeure partie de l’Espagne ainsi que de l’Italie.
En France, sa répartition a complètement changé durant ces 50 et quelques dernières années. Sa nidification autrefois était seulement connue dans les montagnes alors que maintenant la répartition de l’espèce s’est étendue à l’ouest jusqu’en Normandie et en Bretagne. On ignore les causes de cette expansion. L’absence du Pic Noir dans la Gironde et les Landes restent plus que mystérieuse alors que cet oiseau pourrait trouver, dans les peuplements de pins maritimes, un milieu favorable.
Sa densité sera plus ou moins dense selon l’abondance des ressources alimentaires constituées principalement de fourmis récoltées dans les fourmilières et de coléoptères xylophages capturés dans les bois morts.
Pour nicher, le Pic Noir a besoin d’arbres mesurant au moins 45/65 cm de diamètre, dépourvus de branches sur une hauteur de 5 à 6 mètres et sans aucune plante grimpante. En Picardie, il choisit généralement un hêtre sain pour y creuser son nid, l’orifice de la loge est de forme ovale et sa profondeur d’environ 30 – 50 cm.