RAID dans le SUD TUNISIEN

du 25 Septembre au 02 Octobre 2002

Avec étapes à

Ø                     Djerba (hôtel “Haroun”)

Ø                     Gabès (restaurant « l’oasis »)

Ø                     Tozeur (hôtel du Ksar Rouge)

Ø                     Douz (restaurant de l’hôtel « Méhari »)

Ø                     Dans le désert (bivouac berbère)

Ø                     Ksar Ghilane (campement du désert)

Ø                    Tataouine (hôtel « Shango »)

Paris - Djerba

Mercredi 25 septembre 2002 : aéroport de Roissy Charles de Gaulle

Et déjà, ça commence bien, nous venons de laisser la voiture au parking de l’aéroport… ah ! oui, mais au fait… où est l’aéroport ? Nous sommes au PR et devons gagner le terminal 3 : 300 mètres nous indique notre plan… en réalité au bout du monde (c’est un comble sur un aéroport !) et il nous faudra longuement marcher (c’est un nouveau comble dans un aéroport !!), traînant nos valises derrière nous, à même la chaussée aux risques d’ailleurs de voir notre périple se terminer là sous les roues d’une quelconque voiture sur le macadam… nous qui rêvions de désert, de sable et d’infini…

Enfin, après bien des périples et au bout d’un vraiment certain temps, nous y voilà… terminal 7… un grand hangar… et qui plus est à l’heure… heureusement qu’en gens sérieux nous avions pris nos précautions ! Nous enregistrons nos bagages… tout va enfin pour le mieux… il nous reste un peu de temps : un café peut-être !

Mais qu’est ce bruit strident qui tout d’un coup empli notre atmosphère ? Une sirène ?

Et oui, je ne rêve pas… c’est bien une sirène qui vient de se déclencher alors qu’un haut-parleur se met à hurler : « Mesdames et Messieurs » - pas de mesdemoiselles ! – « les passagers sont priés de bien vouloir évacuer le hall de l’aéroport ». Tout le monde se précipite et nous voilà tous dehors sur le trottoir… un camion de pompiers arrive, suivi de peu de deux cars de police et de trois ambulances… ce n’est qu’une alerte à la bombe !!! Rien que ça… Un exercice ? Non, rien qu’une alerte et rien de mal ni de grave !!!

Décidément ce voyage se présente sous les meilleurs auspices du monde ! Mais que suis-je venu faire dans cette galère ? et me faut-il à tout prix m’entêter à poursuivre ma destinée ? De toute façon, j’y suis, j’y reste… advienne ce que pourra !!!

12 heures 30, nous volons à 33000 pieds, à une vitesse de 850 km/h, dehors il fait –55° alors qu’au sol on nous annonce +22°… un bon début d’automne… Nous naviguons  confortablement installé devant un bon plateau repas, moi près du hublot, Jocelyne côté allée, sur un Boeing 137-300 de la compagnie Karthago… notre équipage est tunisien.

Le temps dehors, mis à part la température, est splendide et la visibilité merveilleuse… j’en profite pour tirer la quasi-totalité d’un rouleau de photos. Nous survolons la France, passons au-dessus de la Camargue, gagnons la Méditerranée… la mer semble quelque peu agitée et moi qui ne sait pas nager !… Voici la Sicile et enfin les côtes de la Tunisie.

Comme c’est étrange ce paysage qui se déroule à quelques milliers de mètres en dessous de nous ! Tout ce sable clairsemé de ces petits points noirs, bien alignés… oliviers, palmiers… et que sais-je encore !

Mais ici ? Oui, c’est bien une île qui se dessine… Djerba… ce tout petit bout de terre… au milieu de la mer… au large des côtes… mais comment un avion comme le nôtre pourra-t-il se poser sur un si petit bout de terre ? Allons, pas de panique ! Jusqu’ici tout s’est bien passé, notre pilote nous a bien mené… faisons lui encore un peu confiance ! D’ailleurs cette île semble s’agrandir au fur et à mesure que nous perdons de l’altitude tout en nous en rapprochant… alors patience et…

14 heures : nous nous posons en douceur puis, tout doucement, sous les applaudissements des passagers (y avait-il vraiment tant de risques ?) l’avion vient s’immobiliser face à l’aéroport. Malgré les 100 mètres qu’il nous reste à parcourir, deux autobus nous transportent jusqu’à la porte d’entrée du hall de l’aérogare. Dès ma descente, je contourne notre véhicule pour une rapide photo de notre avion mais déjà deux policiers sont sur moi et me ramènent parmi nos compagnons de voyage… qu’importe j’ai tout de même eu le temps de tirer (disons ici plutôt, par mesure de sécurité… sait-on jamais !… : « de prendre ») ma photo.

Nous passons la douane sans difficulté. Une hôtesse de Jet Tours nous oriente vers notre bus et nous voilà rapidement, une courte demi-heure, dans la zone touristique de Djerba, zone où fleurissent les grands hôtels et où nous attend le nôtre (je veux dire : « notre hôtel » et non ce fameux faiseur de jardin…).

Djerba

L’hôtel Haroun est un hôtel Eldorador, 3 étoiles, situé à 200 mètres d’une des plus belles plages de sable fin de l’île de Djerba (du moins est-ce le dépliant publicitaire de l’hôtel qui nous le signale !). Tout y est prévu pour nous rendre agréable le court séjour que nous allons y passer et peut-être nous faire regretter finalement de ne pas y rester plutôt que de nous lancer dans une aventure dont nous ne faisons, en fait, que rêver depuis quelques jours… mais à la façon dont les choses ont commencé sera-ce vraiment la grande aventure tant attendue ? Bref, belle chambre, grand restaurant, bar, hammam, piscine tout a bien été calculé et prévu pour nous séduire…

Nous y sommes d’ailleurs admirablement accueillis sans plus tarder et, tout en sirotant avec délice un petit rafraîchissement fait d’un mélange de jus de fruits, nous remplissons nos fiches de police. En réalité il ne s’agit pas de véritable fiche de police mais plutôt de fiche permettant au service touristique d’établir leurs statistiques… aussi nous est-il demandé non seulement nos noms, prénoms, âges, nationalités mais aussi d’où nous arrivons et vers où nous repartirons… cette dernière destination, pour nous, est quelque peu difficile à remplir chaque fois car c’est la totale aventure et nous suivrons à la lettre les indications de notre guide.

Nous nous voyons attribuer la chambre 510. C’est une grande chambre avec tout le confort : télévision, salle de bain, toilette, dotée d’un petit balcon donnant sur un jardin de palmiers où fleurissent, en nous narguant, les régimes de dattes. Après une plus que très rapide installation, l’après-midi ne faisant que commencer et nous voulons profiter au maximum de notre temps, nous sortons pour aller faire un tour à la plage.

Pour ce, nous suivrons les explications de l’hôtel et, après avoir parcouru au moins un bon kilomètre en un aussi bon quart d’heure, nous trouvons une plage envahie par les algues et sur laquelle il nous est difficile de nous allonger… mais où est-elle en fait cette plage de sable fin, faisant partie des plus belles de l’île, tant vantée dans le dépliant dont j’ai parlé ci-dessus ?

En réalité, il faut bien nous l’avouer, cette même plage pouvait se gagner par un chemin mille fois plus court et plus rapide et, en dehors, de cette époque encore hors touristique (ce ne sera que d’ici à quelques jours) elle doit être bien jolie et agréable à s’y farniente… Mais, pour l’instant, en ce qui concerne le farniente, nous préférons regagner notre hôtel et nous installer confortablement au bord de la piscine en dégustant en bon petit cocktail maison.

En toute fin d’après-midi, juste un peu avant le dîner, une hôtesse de Jet tours nous réunira pour une présentation entre participants autour d’un nouveau petit pot d’accueil. Nous ferons aussi connaissance de notre guide-accompagnateur : Rhida, qui nous commentera rapidement le programme de ces prochains jours et nous laissera les consignes à respecter dont celle d’être le lendemain matin dès 7 heures 45 dans le hall de l’hôtel avec nos bagages pour le grand départ. Nous ne ferons connaissance avec nos chauffeurs que le lendemain au moment du départ.

Nous dînerons avec un jeune ménage, lui, artisan maçon installé dans la région d’Orléans, le portrait craché de notre « Barthès » avec lequel il sera confondu tout au long de notre périple par les gens que nous rencontrerons.

21 heures : nous regagnons nos chambres et je ne tarde guère, pour ma part, à sombrer dans les bras de Morphée pour une nuit réparatrice et reposante afin d’être, si possible, en grande forme dès le prochain lever de rideau… les prochains jours s’annoncent en effet riches en activités, en émotions, en imprévus… de tout genre…

Djerba - Tozeur

Jeudi 26 septembre 2002 :

6 heures 30, chambre 510, hôtel Harroun : le téléphone nous oblige à sortir du lit… c’est notre guide qui fait réveiller ainsi ses ouailles pour être assuré que, dès le premier jour, il n’aura pas de retardataires au moment de monter dans les «4X4 » … Il ne faut donc pas traînasser et après une rapide douche, habillés à la va-vite, nos valises bouclées, nous rejoignons nos compagnons pour un copieux petit déjeuner à la tunisienne mais ce ne sera que du rapide car, dès 7 heures 45, étonnamment à l’heure précise fixée par Ridha, nous sommes tous dans le hall, prêts et en grande forme.

Nos « 4X4 » sont là… nos chauffeurs aussi. Au gré du vent, nous gagnons chacun un véhicule et après avoir salué son chauffeur qui embarque sur-le-champ nos valises dans son coffre arrière, nous nous retrouvons avec un ménage d’apparence très gentil mais qui nous étonnera tout au long de notre parcours. Lui n’arrêtera pas de filmer, elle de papotter (de tout et de rien à me soûler trop souvent !). A vrai dire, petit à petit, je ferai plus ample connaissance avec eux, la promiscuité du « 4X4 » nous y contraint, et j’en arriverai à ne plus les supporter. Mais ne soyons pas de mauvaise humeur… la vie vaut la peine d’être vécue sous toutes les latitudes et dans toutes les conditions (encore que… celle-ci soit vraiment de plus en plus particulière !!!) et vivons là alors pleinement dans cette aventure.

Le sort nous a aussi remis entre les mains d’Ali, notre désormais chauffeur… il nous accompagnera et nous conduira tout au long de ce parcours. Berbère, quelque peu timide au départ (il ne parle, nous semble-t-il, que pas trop bien notre langue !), il gagnera à être connu tout au long des pistes sur lesquelles il nous conduira de vraies mains de maîtres et ce ne doit pas toujours être facile… du moins pour nous qui ne connaissons rien du sable et encore moins du désert…

8 heures : les affaires ont été menées tambour battant. A l’heure prévue, pas une seconde de moins et encore moins de plus (!!!), notre caravane s’ébranle… Rhida a pris place à bord du premier véhicule avec trois gentes féminines (ah ! ces Berbères !), Dans le second, en compagnie de notre ménage d’Orléanais s’est installé une jeune femme célibataire (du moins pour ce périple !), une Picarde. Le troisième est occupé par la « bande des six », une bande de copains picards qui voyagent de temps en temps ensemble. Nous fermerons, avec Ali, la marche.

Le temps nous est compté (je ne sais pas pourquoi d’ailleurs, nous avons tout notre temps… mais aussi un bac à prendre !) Nous traversons donc rapidement l’île et parvenons sans encombre à l’embarcadère du bac qui doit nous conduire en métropole tunisienne. L’attente devait être d’un quart d’heure, elle sera d’un peu plus d’une heure… l’un des deux quais d’embarquement est en travaux, l’autre archi comble.

Pour comble de notre malheur, un bus public et donc prioritaire arrive… il faut à tout prix qu’il puisse grimper sur ce bac déjà au trois quarts rempli… pas encore par nos véhicules qui sont encore loin dans la file d’attente… mais un bus ce n’est pas une petite chose que l’on case comme ça d’un premier coup de manœuvre. On le monte à bord, on essaye de le caser au centre, il ne passe pas… il y a un poids lourd qui gêne. Il faudrait en fait que le poids lourd descende et attende le prochain passage mais le chauffeur ne veut rien entendre (et je ne peux lui donner totalement tort !) Alors le bus ressort en marche arrière, on déplace le camion d’un côté à l’autre… mais le résultat est toujours aussi navrant… le bus ne passe toujours pas et pourtant il est prioritaire et donc pressé… Notez qu’il y a déjà une bonne demi-heure que toutes ces manœuvres se passent, qu’ils sont au moins huit employés à faire tout ce qu’ils peuvent mais Allah n’est pas avec eux (ni avec nous d’ailleurs). Et pourtant, on finit par y arriver… je ne sais comment, mais enfin la porte du bac peut se refermer et le voici parti.

Morale de l’histoire : quant on est prioritaire… on est prioritaire… Bien sûr que ce bus aurait tout compte fait gagner du temps en prenant le deuxième bac mais on est prioritaire ou pas alors on a des droits et il faut bien se les faire respecter. Prenez donc le bus et, avec ce bus, montez dans le bac…

Notre tour vient enfin et la traversée se passe sans problème, aussi ne nous attardons pas sur cette petite demi-heure qu’il nous faudra pour rejoindre l’autre rive car nous voici déjà en plein désert tunisien : une route goudronnée au milieu du sable… du sable, en veux-tu, en voilà… du sable, encore du sable, toujours du sable. De temps à autre, sur le bord de la route, un berbère (jeune ou vieux ou même parfois les deux à la fois !) et des bidons d’essence et des bouteilles d’eau. En réalité, ces bidons d’essence proviennent de la Libye, toute proche, et sont passés, en toute légalité (disons plutôt que les autorités ferment les yeux sur ce trafic), en contrebande !

Et ici… un mirage ? NON, une école en plein désert ! Mais d’où viennent-ils tous ces enfants alors que nous ne voyons ni villages, ni maisons aux alentours ? De partout ! Du désert ! et ils viennent qui à pied, qui à dos d’ânes, qui en stop et parfois de fort loin.

Notons ici que la population tunisienne, à 60% de son effectif, est composé de jeunes de moins de 30 ans… la moyenne tunisienne est de 2,9 enfants par famille, elle l’est de 5 en Kebili… ici, la relève est assurée mais le travail suivra-t-il ? En tout cas la scolarité est obligatoire et très surveillée et puis il semble que l’enfant soit roi dans ces contrées d’un peu du bout du monde. La forte natalité enregistrée est une assurance pour la sécurité des parents. On trouve des écoles dans tous les villages et des écoliers, lycéens, étudiants dans toutes les rues, sur tous les trottoirs et parfois même au milieu de la route, mais qu’importe, on fait un écart afin de ne pas les écraser et on les salue d’un cordial « bonjour ».

Nous voici maintenant à Gabès, première étape de cette fin de matinée. Gabès, porte du Sud tunisien, occupait autrefois une position stratégique sur la route des grandes caravanes. Sous le protectorat français, cette ville fut ménagée en camp militaire puis en partie détruite au cours de la Seconde Guerre Mondiale. Elle est devenue par la suite un port industriel exportant des phosphates. C’est aussi une riche cité agricole et une ville universitaire.

Nous commencerons notre visite par le marché aux épices sur la place El Djara puis nous irons farfouiller un peu dans les souks. C’est là que nous manquerons de peu de nous faire arnaquer gentiment sur l’achat d’une paire de babouches qui nous était concédée pour le prix de 56 dinars (1 dinar = 0,8 € !!!). Nous ne réalisâmes cet arnaque qu’en sortant la liasse de monnaie que nous venions tout juste d’échanger le matin même… la totalité ou presque de notre trésor !

Ville importante économiquement, Gabès est aussi une oasis qui s’étend jusqu’à la mer. Le sud tunisien est un désert, début du Sahara, mais dès que l’eau jaillit quelque part aussitôt la végétation apparaît et se crée dès lors une oasis. Cette dernière forme ici, comme dans la plupart, trois étages de végétations : la plus haute formée par les palmiers-dattiers, la seconde par les arbres fruitiers, la troisième enfin par la culture au sol. Pour trouver l’eau, on creuse des puits, parfois très profonds. Ici, la première nappe phréatique ayant été épuisée, l’eau est extraite à 2600 mètres de profondeur… elle est alors à 70°.

Après un agréable déjeuner au restaurant de l’Oasis, nous regagnons nos véhicules et en route pour Tozeur située à 210 kilomètres, de l’autre côté du lac salé.

Nous passerons par le village d’El Hamma puis roulerons parallèlement à la chaîne de montagnes de Baga jusqu’à Limagnes. Puis ce sera Kabili où nous remarquerons les portes d’entrées des villages souvent contrôlées par l’autorité policière ; nous nous y ferons parfois arrêter non pas pour un contrôle mais juste pour un petit brin de causette entre notre chauffeur et le policier ! Il me semble qu’Ali soit très connu et apprécié dans cette région mais faisant très certainement de nombreuses fois ce même parcours ceci n’a rien en fait d’extraordinaire.

Il me semble de même que les « 4X4 du désert» soient respectés partout où nous passons. En réalité, nous sommes les étrangers et donc ceux qui apportent la manne dans ce coin tunisien où le tourisme est la principale ressource. Les gens d’ailleurs seront toujours très aimables avec nous et jamais nous ne serons embêtés par des mendiants juste parfois un enfant voulant nous quêter pour un stylo, un crayon, un petit bout de papier. Mais reprenons notre récit.

Nous traversons maintenant Mansoura puis allons à Nefzaoua. Là, avant de nous attaquer à la piste qui traverse le lac salé, nous ferons une halte à l’hôtel des Dunes afin de pouvoir admirer, du haut d’une tour, la perspective qui s’offre à nos yeux sur ce lac salé qui s’étend de toute part jusqu’à l’horizon.

Ce lac de sel est en fait un immense désert de sel de 5400 km2. A perte de vue, des croûtes de sel y miroitent au soleil. La ligne de l’horizon est le seul point de repère au bout de la route goudronnée que, tout à l’heure, nous allons emprunter pour le traverser. Cette route remplace aujourd’hui l’ancienne piste qu’empruntaient les caravanes. L’air y vibre doucement et l’on n’y distingue plus vraiment les choses. Des masses noires semblent y flotter au loin, sous les effets conjugués du soleil et du sel créant de véritables mirages.

Ce désert, nommé le « Chott El Djerid », se transforme en véritable lac lors de pluie d’orage. Il est par endroit dangereux de s’y aventurer et des caravanes s’y sont trouvées prises au piège. Nous ferons une halte sur cette « piste » et descendrons sur ces croûtes de sel dont nous récupèrerons quelques spécimens en guise de souvenirs… mais ce sel est du véritable sel, pratiquement prêt à la consommation aussitôt débarrassé du sable qui le souille.

Enfin, par Boudhel où nous sortons de cette piste, puis par El Mahassen, Saba Habba, Deguèche nous atteindrons enfin Tozeur, terme de cette première journée, où nous serons fort bien accueillis au « Ksar Rouge » pour un repos bien mérité…

après toutefois un copieux repas et quelques instants en discothèque où un bel (!) animateur se mettra en tête de m’apprendre à tout prix à danser un tango langoureux…

Mais demain nous devons, une fois de plus, nous lever tôt afin d’arriver de bonne heure dans les oasis de Tozeur… aussi n’insisterai-je pas et regagnerai-je mon lit sans plus tarder…