Adrien

Adrien

Etymologie : prénom d’origine latine provenant de l’adjectif "hadrianus" signifiant "originaire de la ville d’Hadria"

Histoire de ce prénom : Hadria, au cours de l’Antiquité, était un port de Vénétie qui a donné son nom à la mer qui le bordait, l’Adriatique. Ce prénom se répandit très vite dans toute l’Europe colonisée par les Romains. Il fut aussi porté par six papes dont le seul pape anglais de l’histoire, Adrien IV décédé en 1159, et le dernier pape non italien avant Jean-Paul II, Adrien VI, un Hollandais décédé en 1523.

Caractérologie : pour atteindre leurs objectifs, les Adrien, malgré leurs nombreuses qualités, ont besoin de soutien. Face à l’incompréhension de leur entourage ils peuvent se replier sur eux-mêmes mais ce ne sera que pour quelques instants leur permettant ainsi de se ressourcer en prenant un peu de recul. Face à l’adversité, ils savent demeurer stoïques, ce qui ne les empêchent pas de lutter tout en essayant de convaincre et d’arbitrer les conflits. Leur couleur préférée est le bleu et leur pierre précieuse le saphir.

Autres formes du prénom
: Adrian, Adriana, Adriano, Adrienne, Adriette, Hadriana, Hadrien

Célébrités ayant porté ce prénom : en plus des papes mentionnés ci-dessus, notons l’empereur romain Hadrien (76-138), la tragédienne Adrienne Lecouvreur (1629-1730), l’actrice contemporaine Adriana Bodgan, l’éditeur Adrien Maisonneuve.

Fête : 8 Septembre

Saint Adrien : après avoir été rhéteur et avocat aux mœurs d’un païen célibataire, il se convertit au christianisme à l’âge de 42 ans et se fait très rapidement remarqué en distribuant la totalité de ses biens aux pauvres. Elu évêque de Carthage en 248, sous le règne de l’Empereur Romain Decius, ses "lettres pastorales" sont lues à travers tout l’Occident latin. Sa popularité grandissant trop au goût de certains il est arrêté en 256 sur ordre de l’empereur Valérien et meurt un an plus tard en martyr à Carthage où il a la tête tranchée.

Ce fut, tout au long de sa vie d’église, un théologien puissant doté d’une grande modération de pensée. Il reste l’un des Pères de l’Eglise et le pape Saint Corneille s’appuya sur lui lors de la querelle des "lapsi", ces chrétiens apostats qui n’avaient pas eu le courage du martyr et avaient reniés leur Foi. On lui doit un traité sur "l’unité de l’Eglise" où il rappelle le rôle fondamental du Siège des apôtres Pierre et Paul d'où procède l'unité des évêques.