Corentin

Corentin

(fils de Ségolène (fille de ma sœur Marie-France) et de Guy Tessier)

Etymologie : bien qu’assez obscur, il proviendrait pense-t-on d’un substantif gaulois ″caranto" qui signifierait "parents" ou "ami"

Histoire de ce prénom : Sous la forme de "Kaourantin", ce prémin fut exclusivement breton ; il servait d’ailleurs, pour les Français, à désigner les Bretons avec condescendance… on disait facilemenbt alors qu’un "Corentin" était un domestique breton.

Autres formes du prénom : Corentine, Corentino, Corentinus, Kaoun, Kaour, Kaourentin, Kaourintin.

Fête : 12 décembre

Saint Corentin : Né en 375 d'un père celte d'Irlande qui était venu s'établir dans la province de Cornouailles en Armorique, il fait de sérieuses études religieuses qui le conduisent à être ordonné prêtre. Il se retire alors dans les bois qui couvraient le versant sud du Ménez-Hom, en Plomodiern pour y mener une vie d’ermite. Le prince Gallon s'étant égaré un jour dans cette région au cours d'une partie de chasse et ayant été accueilli avec sa suite dans la cabane de Corentin pour un repas, lui fait don d'un vaste domaine en signe de sa reconnaissance. Corentin y construit un monastère bientôt peuplé de religieux et une école pour les enfants. Réclamé ensuite comme évêque par le roi Gradlon et son peuple, il partagea dès lors son temps entre sa tâche épiscopale à Quimper et sa vie érémitique à laquelle il resta fidèle. Il participa au concile d'Angers en 453 et meurt en 460.

Dans un de ses écrits, Saint Albert le Grand raconte un miracle dont était favorisé Corentin alors qu'il était ermite : "... Pour sa nourriture et sustentation, Dieu faisait un miracle continuel, car, encore qu'il se contentât de quelques morceaux de gros pain mendiés dans les villages, et de quelques herbes et de racines sauvages que la terre produisait d'elle-même, Dieu lui envoya un poisson dans sa fontaine, lequel, tous les matins, se présentait au saint qui le prenait et en retranchait une pièce pour sa pitance et le rejetait dans l'eau, et tout à l'instant il se retrouvait tout entier, sans lésion ni blessure, et ne manquait les matins suivants de se présenter à saint Corentin, qui faisait toujours de même.