Fanny

Fanny

Etymologie : d’origine grecque, ce prénom provient de « Stephanos » signifiant « le couronné »

Histoire de ce prénom
: en France il est utilisé comme diminutif de Stéphanie. Utilisé dans tous les pays anglophones dès le 17ème siècle, il connait une grande vogue de popularité entre 1850 et 1910. Connu en France, comme diminutif de « Stéphanie » depuis la fin du 19ème, il y est employé discrètement jusque vers 1960 avant d’y connaître une grande vogue qui culmina en 1990. Encore très usité, il connait cependant de nos jours un certain recul.

Caractérologie : douces, sensibles et émotives, les fanny sont attirer vers un monde de rêves dans lequel elle trouve leur réconfort en espérant s’évader dans un monde où l’harmonie serait parfaite.

Autres formes du prénom
: Fannie, Fany, Frances, Stephanie, Stéphanie.

Célébrités ayant porté ce prénom : Fanny Ardant

Fête : 9 Mars

Sainte Françoise la Romaine : Bien que ce prénom soit souvent considéré comme un diminutif de Stéphanie qui pourrait le rattacher à la Bienheureuse Stéphanie Quinzani, Vierge du Tiers-Ordre de Saint-Dominique (1457-1530) fêtée le 2 Janvier, les Fanny sont plus généralement fêtées le 9 Mars, jour consacré à Sainte Françoise la Romaine.

Née à Rome en 1384, elle est issue d’une famille très ancienne. Son enfance se passe dans le recueillement, en union avec Dieu, la disposant naturellement à se consacrer à Jésus-Christ. Alors qu’elle avait formulé le vœu de se retirer dans un cloître, elle dut à l’âge de 12 ans, pour respecter la volonté de son père, épouser Lorenzo de Ponziani.

Tout en menant une vie de couple parfait, amoureux et paisible, s’avérant une excellente maîtresse de maison et une grande dame de réception, elle continue de mener une vie de piété et de pénitence et obtient de son mari l’autorisation, après quelques années de mariage, de vivre en sa maison comme une véritable religieuse.

Après avoir été gravement malade, entre la vie et la mort une année entière, elle fut miraculeusement guérie suite à deux apparition de Saint Alexis, l’une pour lui demander si elle voulait être guérie, l’autre pour lui dire que Dieu voulait qu’elle restât dans le monde pour glorifier son nom. A la suite de sa guérison, elle décida avec l’épouse du frère aîné de son mari de renoncer aux divertissements inutiles, de progresser dans la prière et de se consacrer à des œuvres de charité. Dès lors, le peuple de Rome les considéra comme des aintes et de nobles dames voulurent imiter leur exemple.

Devenue veuve en 1436, elle se retira dans la petite congrégation des Oblates de saint Benoît qu'elle venait de fonder pour les dames romaines qui voulaient s'adonner à la prière et aux bonnes œuvres et dont la règle fut confirmée par le pape Eugène IV en 1444. Elle y vécut dans un profond dénuement, vivant de légumes et d'eau pure, portant cilice et discipline, accomplissant en toute humilité les plus basses tâches, tout en portant secours aux pauvres, par ses dons et ses pieuses exhortations secondée et accompagnée en permanence de la présence ordinaire et visible de son ange gardien.

Outre son ange gardien, Dieu lui avait donné un ange chargé de la punir; cet ange était sévère; car, à la moindre faute, il la frappait, même en public. L'ange restait invisible, mais les coups étaient entendus de tous. Ainsi, quelques personnes tenant un jour devant elle une conversation frivole, Dieu inspira à la Sainte de les interrompre, et comme elle hésitait, elle reçut sur la joue un rude soufflet. Souvent, alors qu'elle était à genoux devant une statue de la Sainte Vierge, son ange s'approchait et continuait avec elle la prière. Plus d'une fois l'ange dévoué eut à chasser les démons, qui ne cessaient de harceler la servante de Dieu. Une nuit, pendant qu'elle priait, le diable la prit par les cheveux, et, la portant sur la terrasse de la maison, la suspendit au-dessus de la rue; mais Dieu la remit en sûreté dans sa cellule. D'autres fois, elle était traînée violemment; l'ennemi du salut prenait toutes les formes pour la tromper ou l'épouvanter; le calme de Françoise excitait son dépit et le mettait en fuite

Elle mourut chez elle en soignant son fils malade le 9 Mars 1440 à l’âge de 56 ans. En s’éteignant doucement elle murmura : « Le ciel s’ouvre, les anges descendent, l’archange a fini sa tâche, il est debout devant moi et me fait suivre de le suivre ». Tout de suite après sa mort, de nombreuses guérisons furent constatées devant sa dépouille mortelle qui embaumait un parfum de rose et de jasmin. De spectaculaires conversions aussi comme celle d'un turc, nommé Béli qui, la voyant, s'écria : « Françoise, servante de Dieu, souvenez-vous de moi » et se convertit instantanément.

On la représente généralement soit avec un petit âne (comme celui qu'elle utilisait dans les rues de Rome quand elle allait chercher le bois des Oblates), soit avec un panier de légumes, soit en compagnie d’un ange ou portant l’Enfant Jésus. Elle est la Sainte patronne des automobilistes.

Les papes Eugène IV, Nicolas V et Clément VIII œuvrèrent à son procès en béatification. Elle fut canonisée le 29 Mai 1608 par Paul V puis c’est Innocent X qui institua la date du 9 Mars, anniversaire de sa naissance pour la célébrer. En 1638, son corps fut exhumé pour être déposé dans une châsse.