Geneviève

Geneviève

(ma dernière petite sœur)

Etymologie : d’origine celte, Genovefa signifiant « fille du ciel ».

Histoire de ce prénom : peu connu durant el Moyen-âge malgré la popularité de Sainte Geneviève, protectrice de Paris, ce prénom ne commence à connaître le succès qu’au début du 20ème siècle mais à pârtuyr de 1940, il redevient discret et est très peu employé à l’étranger.

Caractérologie : les Geneviève sont des femmes qui savent s'engager en ayant le sens du devoir ; elles sont tenaces, fiables et méthodiques tout en étant des êtres boudeuses et rancunières.

Autres formes du prénom : Genevievre, Genoveta, Genovera, Geva, Ginette

Célébrités ayant porté ce prénom : Geneviève de Gaulle (résistante, 1920-2002), Geneviève Page (actrice, née en 1927), Geneviève de Fontenay (présidente du Comité de Miss France, née en 1932)

Fête usuelle : 3 Janvier.

Sainte Geneviève : Vierge et patronne de Paris, elle naquit à Nanterre en 422 ou 423. Son père Severus, et Gerontia sa mère, étaient, ainsi que l'indiquent leurs noms, d'origine romaine ou gauloise. Elle avait environ sept ans lorsque saint Germain, évêque d'Auxerre, et saint Loup, évêque de Troyes, passant un jour à Nanterre, et ayant remarqué cette jeune enfant au milieu de la foule qui se pressait autour d'eux, prédirent à ses parents qu'elle édifierait le monde par ses vertus et que son mérite serait grand devant Dieu.

Humble bergère, Geneviève passa les années de son enfance à garder les troupeaux de son père : au travail, elle joignait une ardente piété ; son bonheur était d'assister à l'office divin et de remplir tous les devoirs de la religion. Lorsqu'elle eut atteint sa seizième année, elle se présenta à son évêque, qui lui donna le voile, signe de renoncement au monde et de sa consécration comme vierge chrétienne. Après la mort de ses parents, Geneviève vint demeurer à Paris chez une pauvre femme, sa marraine, et y mena une vie toute de piété, uniquement consacrée à la prière, aux bonnes œuvres et aux exercices de la pénitence la plus austère. Sa sainteté se manifesta d'une manière miraculeuse. Lorsque le cruel Attila envahit la Gaule et qu'il eut tourné sa marche du côté de Paris, la ville fut en proie aux plus vives alarmes. Geneviève exhorta les habitants à apaiser la colère de Dieu par les prières et les jeûnes ; elle s'unit à eux, et il lui fut révélé que le Fléau de Dieu (Attila était ainsi surnommé) n'entrerait point à Paris. La prédiction s'accomplit, et la ville fut sauvée. Depuis cet événement, on venait de toutes parts implorer le secours de la sainte fille ; rien ne lui coûtait quand il s'agissait du service de Dieu et de l'avantage du prochain. Par le crédit seul que lui donnait sa vertu, elle bâtit une église en l'honneur de saint Denis et de ses compagnons martyrs. Dans un temps de famine, elle entreprit un long voyage pour faire venir des vivres aux Parisiens, qui en manquaient.

Malgré ses austérités, sainte Geneviève parvint à une grande vieillesse ; elle mourut en 511, et fut enterrée à Paris, auprès de Clovis, dans l'église des apôtres Saint-Pierre et Saint-Paul, fondée par ce roi, appelée depuis Sainte-Geneviève, et détruite vers le milieu du dix-huitième siècle. C'est près de l'emplacement de cette antique basilique que s'éleva le magnifique édifice qui, décoré du nom païen de Panthéon, a été rendu au culte catholique et placée sous l'invocation de sainte Geneviève, la glorieuse patronne de Paris. Ses reliques, conservées dans l'église de Saint-Étienne-du-Mont, sont exposées chaque année à la vénération des fidèles dans l'église de Sainte-Geneviève, le 3 janvier et les huit jours suivants. Cette neuvaine attire un immense concours de fidèles.