Hervé

Hervé

(mon 5ème frère)

Etymologie : d’origine celtique, ce prénom est formé des deux termes : « haer » signifiant fer et « ber » signifiant ardent

Histoire de ce prénom : longtemps demeuré sur son terroir d’origine, on commença à le voir apparaître lentement en France au cours du 19ème siècle jusqu’à devenir assez populaire à partir de 1930 pour atteindre son apogée en 1960, année à partir de laquelle il est de nouveau en décrue.

Caractérologie : Passant facilement pour des êtres froids et hautains, les Hervé sont bien au contraire réservés et inquiets. S'ils se montrent distants de prime abord, c'est sans doute parce que leur pudeur, leur méfiance et leur timidité les paralysent quelque peu. Pourtant, une fois rassurés sur l'authenticité de leurs protagonistes, ils s'avèrent agréables, sociables et profonds. Leur caractère est affirmé, leur attitude directe et franche. Ils seront capables de rigidité et d'autoritarisme. Volontaires, actifs, ambitieux, ils ont une capacité de travail importante et ont tendance à compter avec le temps. Ils peuvent mobiliser leur énergie dans la poursuite d'un objectif qui leur tient à cœur et s'avéreront matérialistes et égocentriques. Leur esprit est rationnel et logique et ils savent organiser, gérer et administrer… mais leur mélange d'influences contraires peut parfois les amener à être partagés entre extraversion et introversion, générosité et avarice.

Autres formes du prénom : Harvey, Hervéa, Herveig, Herveline, Hervieu, Hervine, Herwan, Hoemanviu, Houarn, Houarné, Houarneau, Houarniaule

Célébrités ayant porté ce prénom : Hervé Bazin (romancier, 1911-1996), Hervé Christiani (chanteur, né en 1947), Hervé Guilbert (auteur, 1955-1991), Hervé Morin (homme politique, n é en 1961), Hervé Novelli (homme politique, né en 1949), Hervé Vilard (chanteur, né en 1946), Hervé Niquet (compositeur, né en 1957)

Fête : 17 Juin

Saint Hervé : né dans une famille de bardes et aveugle dès son plus jeune âge, il est guidé par un loup et mène une vie de pèlerin. Il se fixe ensuite à Plouvien, puis à Lan-Houarneau où il se consacre totalement à Dieu pour en chanter les louanges dans le monastère qu'il y fonda qu’on nomme actuellement l'ermitage Saint-Hervé à Tréouergat, sur l’emplacement actuel d’un petit bois où on peut encore trouver les traces une ancienne chapelle, d'un abri (sans doute celui de Saint Hervé), ainsi qu'une fontaine qui laisse toujours couler de l'eau. Tout le monde ignore à quoi ressemblait cet endroit du temps de Saint Hervé, mais les traces manifestes sont troublantes. Excepté son abri, la chapelle a été rasée ainsi que quelques autres murs alentours ; seules les premières pierres décrivent le tracé des parois au sol. Joli petit endroit, fascinant par son mystère. Mort en 568, il reste le Saint le plus vénéré en pays breton juste derrière Saint Yves de Tréguier.

Notons aussi ici deux autres Saints Hervé :

Le premier est fêté le 16 avril. Né dans une famille noble et riche de Touraine, il voulut devenir moine à Saint-Martin de Tours, mais les moines hésitèrent à le prendre parmi eux craignant des représailles de la part de sa famille. Devant son insistance, ils l'acceptèrent et en firent le trésorier du chapitre de Saint-Martin. Hervé y dépensa la fortune paternelle pour restaurer la basilique, puis la reconstruire après un incendie. Quand il voulut devenir ermite, les moines le firent revenir après quatre années d'absence. Il accepta humblement ce qui était pour lui une charge. Il prenait cependant tout le temps nécessaire à la prière et à la louange de Dieu, ce qu'il jugeait être sa véritable vocation. Il est mort en 1021

Le deuxième est fêté le 18 Juillet. Disciple de Robert d'Arbrissel, abbé de Fontevrault, il fut moine à Vendôme sous la conduite du Saint Abbé Bernon et termina sa vie terrestre en 1119 comme ermite à Chalonne en Anjou.