Hugo

Hugo

–fils de Nicolas (mon fils) et de Ingrid

Etymologie : issu du terme latin "germanique" qui signifie "intelligence ".

Histoire de ce prénom : bien qu’il fut implanté  dans les pays de langue allemande depuis le 6ème et le 7ème siècle ce prénom n’était guère apprécié en France avant le 20ème siècle, siècle où il commença, vers les années 50, à être donné à des enfants issus de famille de la "bonne société" mais il fallut attendre 1990 pour le voir se développer jusqu’à grimper dans le palmarès des prénoms masculins.

Prénoms similaires : Hugues dont il est le dérivé, Hugh, Hughette, Hugolin, Hugone, Ugo, Ugolino, Huguette, Hughuetta.

Fête : 1er Avril, date à laquelle n’ayant pas encore de Saint Hugo, on célèbre Saint-Hugues, évêque de Grenoble, parmi de nombreux autres saints du même nom.

Saint Hugues : fils d’officier, alors seigneur du lieu, il est né à Châteauneuf sur Isère dans le département de la Drome aux alentours de l’an 1053. On ne sait que peu de choses sur son enfance mais il était déjà chanoine de Valence lorsque le Pape Grégoire VII le nomma évêque de Grenoble alors que le clergé de ce diocèse était réputé pour une particulièrement déplorable moralité. Découragé par cette moralité, il se retira au b bout de deux ans à l'abbaye de la Chaise-Dieu dans le Velay où il vécut quinze mois parfaitement heureux. Il fut cependant contraint de regagner son siège épiscopal sur injonction du Pape.

Il est surtout connu pour avoir pris une part importante à la réforme entreprise par Grégoire VII au concile de Vienne en 1077 et pour avoir libéré l'Église du pouvoir des laïcs. Il est aussi considéré comme le véritable fondateur du diocèse dont il en fixe le territoire. Il fonde aussi le monastère de Chalais et il aurait voulu embrasser lui-même la vie monastique à la Chaise-Dieu. Durant son épiscopat, le diocèse de Grenoble voit naître ou s'établir de nombreuses communautés et de grandes figures religieuses telle que Saint Bruno, son ancien professeur de Reims, qu’il accueille au désert de Chartreuse et qui devint son Père Spirituel.

Il meurt après plus de cinquante ans d’épiscopat, le 1er avril 1132.

Nous noterons aussi cette gentille petite légende lié à ce Saint : pour préserver les alevins d'une pêche trop intensive à la saison du frai, il décréta que dans son diocèse tout pêcheur pris en flagrant délit de pêche prohibée entre le 1 avril et le 30 juin serait mis au pilori trois dimanches de suite, sur la place de l'église, avec sur la poitrine et sur le dos, le dessin d'un poisson, pour rappeler à ses concitoyens le délit dont il s'était rendu coupable.