Mon adolescence

Kérivoal

Par l’opération du Saint Esprit, ou plutôt celle d’un « gros cochon », nous nous retrouvâmes pour notre plus grand plaisir locataire d’un château, sur la commune de Kerfeunteun attenant à Quimper : Kérivoal. Nous habitions cette propriété avec cinq autres familles et nous y vivions tous en famille… partie de volley-ball… partie de cartes… soirées… promenades : pointe du Raz, presqu’île de Crozon, Locronan, le Menez Hom… C’était super chouette même si mes trois frères aînés durent s’envoler du nid, l’un pour rejoindre la prépa à l’Ecole de l’Air, l’autre à l’Agro, le troisième enfin à l’Ecole Navale mais nous les revoyions souvent revenir au sein de la famille aussitôt qu’ils le pouvaient.

Je passe volontairement sur mes études scolaires car ce n’était pas du tout mon fort et je préférais mille fois rêver aux oiseaux qu’à me pencher sur mes versions latines ou grecques. Alors j’allais tout doucement sur ce chemin que je n’aimais vraiment pas et pourtant dont je me doublais le temps en redoublant pratiquement toutes mes classes. Et puis les brimades et toutes les vexations de ces bons curés : mes professeurs, mon diplôme de « bonne conduite » m’oblige à n’en point parler ici. Je ne vous dirai seulement pas comment, par je ne sais plus quel stratagème, j’arrivais à sécher tous mes cours de gymnastique et à signer pratiquement tous mes carnets de note. D’ailleurs pour ces derniers, afin que la signature ne change vraiment jamais d’aspect et que le stratagème ne fut jamais découvert ni par les uns : mes parents, ni par les autres : mes professeurs, ne valait-il pas mieux d’agir ainsi sans discontinuité ! Quant aux leçons de gymnastique, comme je n’y ai jamais assisté, je crois que le professeur (un civil au milieu de tous ces curés) n’a jamais du savoir que j’existais…

Mon premier album

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La chasse

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Bénodet

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Un peu de scoutisme

Comme tous mes grands frères, j’ai fait partie de la troupe « Saint Patrice, 1ère Quimper ». J’y ai vécu de très bons moments, réunions de patrouille, week-end et sortie sur les sites des environs, camp de Pâques et grand camp d’été (les grottes de Dordogne, l’Italie, les Alpes et que sais-je encore : le Jamboree du Massif Central …), les fêtes de Cornouailles où nous assurions un semblant de service d’ordre, les galettes des rois que l’on partageait chaque année en patrouille et qui était pour nous l’occasion d’une agréable soirée chez l’un ou l’autre, les alertes le soir où il fallait le plus rapidement possible regagner la base.

Ce fut des moments agréables mais, très souvent, à la veillée du soir au cours de nos camps, je pensais à mes chers parents et regrettais qu’ils ne puissent partager avec moi, avec nous (car, pour un camp au moins, nous étions les cinq frères Morize ensemble), ces moments d’intense ardeur, leur rendant grâce de me donner ces temps forts dans ma vie.

J’y ai aussi eu un excellent camarade, certainement le meilleur de toute cette petite adolescence, un véritable Ami. Au scout, faisant partie de la même patrouille : les Goélands, nous étions inséparables… lui, éternel cinquième… moi, éternel quatrième. Je l’ai malheureusement perdu de vue lorsque je suis parti en pension et je l’ai beaucoup regretté. Depuis, j’ai appris qu’il habitait dans la région de Meaux et, mis à part un appel téléphonique que je lui ai passé à l’occasion du centenaire de la troupe, je n’ai jamais osé le re contacter ni même aller le voir. Ai-je tort ou raison… la vie passe, la vie change et les enfants, devenus hommes, aussi… Je ne voudrais ni le décevoir ni me décevoir et, peut-être, garder de lui le souvenir de ce temps de mon enfance… mais qui sait… un jour peut-être… (mais où est donc Orni…) car j’en ai parfois tout de même très envie…