Malo

Malo

Etymologie : issu du celte "march" signifiant « garantie » et "luth" signifiant « lumière ».

Histoire de ce prénom : longtemps exclusivement armoricain, il est demeuré quasi inconnu dans les autres pays celtiques. Ce n’est qu’à partir des années 1980 qu’il commence à apparaitre en France où il progresse depuis de façon régulière.

Prénoms similaires : Maclou, Mahou, Malou

Fête : 15 Novembre

Saint Malo : il semble qu’on ne situe pas de façon exacte la date de sa naissance… pour certains il serait né vers les 497, pour d’autres en l’an 501, pour d’autres encore vers les années 570… et si on ne s’entend pas non plus trop sur la date de sa mort certains le disant décédé à l’âge de 110 ans en 612, et d’autres vers les années 630 à 133 ans, il semble plus probable qu’il soit mort le 15 novembre 565 dans la ville d’Archingeay située en province de Saintonge correspondant actuellement au département de Charente-Maritime à l’âge de 68 ans (selon le récit d’Albert Legrand, publié en 1636). Le fait est qu’il est considéré avec Saint Aurélien, Saint Brieuc, Saint Corentin, Saint Patern, Saint Samson, Saint Tugdual comme l'un des sept saints fondateurs de la Bretagne.

Il est né au Pays de Galles sous le nom de Mac’h Low et, dès l’âge de 12 ans, il est pris en charge au monastère de Llancarfan par Saint Brandan qui avait été choisi comme son parrain sur les fonds baptismaux. Faisant preuve d’une très grande piété qui faut l’admiration de tous, il y prend l’habit et prononce ses vœux monastiques.

En 538, ayant quitté son pays natal il s’embarque pour l’Armorique et débarque sur un îlot où va partager la vie de Saint Aaron, ermite. C’est sur cet îlot, devenu presqu’ile, que sera fondée plus tard la ville de Saint-Malo. Peu de temps après, sur les conseils de saint Alban, il se rend dans la cité d’Alet (aujourd’hui Saint-Servan) et commence sur la côte une intense prédication. Il parcourt le pays, visite les églises, ordonne des prêtres, donne les sacrements, fonde plusieurs monastères, instruit les populations, guérit des malades et fait du bien à tous, guérissant les corps et sanctifiant les âmes. Il est alors Père Abbé avant d’être élu évêque d’Alet.
Mélé à la politique de son époque, troublée alors par de nombreux assassinats, sa grande notoriété et les nombreux miracles qui lui sont déjà attribués tout au long de sa vie et dont nous donnons quelques exemples ci après lui attirent de nombreuses difficultés jusqu’à le contraindre, persécuté par Haeloc, à devoir s’exiler à Saintes durant quelque temps. Sur la fin de sa vie, il revint cependant s’établir quelques années à Aleth avant de se retirer dans sa province de Saintonge où il meurt, semble-t-il, 15 novembre 565 dans la ville d’Archingeay.

A le demande du clergé d’Aleth, ses reliques seront rapatriées en Bretagne puis, en raison de l’immense dévotion réservée à ce saint homme, dispersées tout au long du 10ème dans de nombreuses paroisses bretonnes. C’est en 1144 que le diocèse d’Aleth sera transféré à Saint Malo par Jean de Châtillon, alors évêque du lieu… puis, après avoir été supprimé par la Révolution française en 1790, rattaché à celui de Rennes en 1801.

Deux miracles attribués sur Saint Malo :

  • Alors qu’il était encore un enfant, le jeune Malo se rendit en promenade sur une plage avec ses amis. S’étant éloigné de ces dernier, il s’endormit sur une nappe de goëmon et à la marée fut emporté par les flots. Inquiet de voir les autres jeunes rentrer sans leur ami, Saint Brandan partit à sa recherche mais ses recherches demeurèrent vaines. De retour en son monastère, il se mit en prière. Un ange lui apparut alors et lui annonça que son filleul était sain et sauf sur un nouvel îlot créé par Dieu. S’étant alors rendu sur le rivage, Brandan aperçut en effet son filleul sur un îlot inconnu tout droit sorti de la mer. L’ayant hélé, le jeune Malo lui demanda la permission de demeurer là toute la journée en prière et de lui faire parvenir son bréviaire en posant tout simplement ce dernier à la surface de l’eau et celui-ci se mot à flotter jusqu’à l’îlot. A la fin de la journée, le jeune garçon regagna le rivage et l’îlot disparu.
  • Un autre jour, alors que Malo avait reçu la charge d’allumer les lampes du Père Abbé pour l’office du matin, certains de ses moines confrères, jaloux et mal intentionnés, éteignirent toutes les braises de l’abbaye. Lorsque Malo trouva ainsi les braises éteintes, il en prit les tisons et, les ayant serrés contre sa poitrine, les porta à la cellule de l’Abbé mais un ange avait pris soin d’allumer cette dernière avant son arrivée… de même les tisons serrés contre sa poitrine s’étaient enflammés sans lui faire aucun mal. C’est à la suite de ce fait miraculeux que le jeune Malo fut ordonné prêtre.