Nicolas

Nicolas

Etymologie : du grec "nikê" (la victoire) et "laos" (le peuple) soit : Victoire du peuple

Psychologie
: Pourvu de toutes les qualités...à lui de les exploiter ou non. Solide, volontaire, fier, indépendant, c'est un être loyal.

Fête usuelle
: 6 Décembre.

Autres formes du prénom
: Nicola, Nicolo, Nicolo, Nichol, Nicholas, Niklaus, Klaus, Claus, Nikolaï, Nils, Cilas, Colin, Niels, Nick, Niklas...

Fréquence
: ce prénom est très répandu. Il figure dans le top 50 des prénoms français aujourd’hui.

Personnages remarquables qui ont porté le nom de Nicolas
: Poussin, peintre français (1594-1665); Catinat, maréchal de France (1637-1712); Boileau, poète français (1636-1711); Malebranche, philosophe et théologien français (1638-1715); Coustou, statuaire français (1658-1733); Dalayrac, compositeur français (1753-1809); Corvisart, médecin français (1755-1821); Gay-Lussac, chimiste et physicien français (1778-1850)... ne pas oublier à cette liste Morize, Le Gavroche d'Ozoir


Saint Nicolas
: Nicolaus (vainqueur des peuples, en grec), évêque de Myre, en Lycie, au quatrième siècle, patron des jeunes garçons, des marins, des tonneliers, des emballeurs.

Saint Nicolas naquit en Lycie, province de l'Asie Mineure, où saint Paul avait prêché l'Évangile, et il pratiqua dès son enfance les vertus chrétiennes : déjà, disent les auteurs de ses actes, il s'imposait le jeûne du mercredi et du vendredi prescrit par l'Église. Dès que son âge le permit, il embrassa la vie religieuse et se retira dans un monastère situé près de Myre, qui était alors la ville la plus importante de la Lycie et siège d'un évêché. Quelques années après, ce siège étant devenu vacant, personne ne parut plus digne de l'occuper que Nicolas, qui était alors abbé du monastère où il s'était retiré. Bien qu'il ne quittât sa retraite qu'avec regret et que, dans son humilité, il ne se crût pas digne des hautes fonctions auxquelles il était appelé, il s'y dévoua tout entier. Il porta dans l'épiscopat non seulement les vertus dont il avait fait si jeune l'apprentissage, c'est-à-dire la piété, la simplicité, l’amour de Dieu et du prochain, mais encore une prudence consommée jointe à un zèle infatigable pour la propagation et le maintien de la foi religieuse. Tout ce qu'on sait ensuite de sa vie, c'est qu'il assista au concile de Nicée, où fut condamné l'arianisme, qu'il fut emprisonné pour la foi, et qu'il confessa généreusement Jésus-Christ vers la fin de la persécution de Dioclétien. Il mourut à Myre, et enterré dans la cathédrale de cette ville. Dans les dernières années du onzième siècle, les reliques du saint évêque furent transportées à Barie, ville du royaume de Naples, et déposées dans l'église de Saint-Étienne.

Saint Nicolas a été honoré en Orient dès le cinquième siècle, et l'empereur Justinien fit élever à Constantinople une église en son honneur. Il fut aussi toujours en grande vénération chez les Latins. Il est, comme nous l'avons dit, le patron des jeunes garçons, soit parce que son enfance fut un modèle d'innocence et de piété, soit parce qu'une de ses plus chères occupations était d'instruire les enfants et de former leur cœur à la vertu. Saint Nicolas est le patron de la Russie.

La légende de Saint Nicolas


« Ils étaient trois petits enfants, qui s'en allaient glaner aux champs, comme dit la chanson. Perdus, ils demandèrent l'hospitalité chez un boucher qui ne trouva rien de mieux que de les tuer, les découper et les mettre au saloir. Saint Nicolas vint à passer sept ans plus tard et demanda à son tour l'hospitalité. Il insista pour manger le petit salé préparé sept ans plus tôt. Le boucher s'enfuit et saint Nicolas ressuscita les trois enfants. »

Bien que destinée aux enfants, la légende de saint Nicolas est plutôt effrayante tout en restant une légende heureuse quant à son dénuement. Selon certaines traditions, le Père Fouettard qui accompagne saint Nicolas afin de punir les enfants méchants serait en fait le boucher de l'histoire.

La légende des trois enfants serait née d'une erreur d'interprétation d'un vitrail représentant un miracle du Saint. Il s'agirait selon les historiens d'une scène représentant Saint Nicolas sauvant trois chevaliers suppliant son aide au sommet d'une tour. Saint Nicolas est le personnage principal de cette scène, et comme souvent au Moyen Âge, il n'est pas representé à l'échelle, mais en beaucoup plus grand pour montrer son importance. C'est ce détail qui aurait ouvert la voie à une mauvaise interprétation et les 3 soldats sont devenus trois enfants dans un baquet.

Selon certains, le Père Fouettard est une invention des Messins lors du siège de leur ville par les Bourguignons, en pleine période de festivité de la Saint Nicolas. De là leur serait venue l'idée de se moquer du chef ennemi, Charles Quint en le représentant sous les traits du boucher de la légende de saint Nicolas.

Lors de sa naissance, Saint Nicolas se serait tenu tout seul debout, bien droit sur ses jambes. Il s'agirait selon la légende de son tout premier miracle.

On trouve aussi deux autres Nicolas dans l’Eglise, tous deux Bienheureux
:
  • Nicolas de Flue, ermite en Suisse, au quinzième siècle, honoré le 31 mars.
  • et Nicolas Factor, religieux de l'Étroite Observance en Espagne, au seizième siècle honoré le 24 décembre