Robin

Robin

(fils de Ghislaine - fille de mon frère Henri - et de Jean-Yves Niermarechal)

Etymologie : ce prénom provient du germanique " hrod " signifiant " gloire " et " behrt ", " brillant ". C’est aussi le diminutif de Robert.

Histoire de ce prénom : Il est attesté des deux côtés de la Manche dès la fin du XIe siècle, peu après l'arrivée de Guillaume le Conquérant en Angleterre. Les nombreuses légendes qui entourent le personnage plus ou moins historique de Robin des Bois, à l'époque de Jean sans Terre et de Richard Cœur de Lion (fin du XIIe siècle), ont sans aucun doute contribué à la pérennité de ce prénom. En France, il était resté régulièrement attribué mais peu fréquent. Au début des années 1980, il a connu une brusque faveur qui l'a rapidement amené à dépasser Robert. Curieusement, aux États-Unis et plus récemment en Angleterre, Robin s'est féminisé. Les spécialistes ne savent comment expliquer ce phénomène : certains y voient l'influence du substantif robin, signifiant le rouge-gorge, en anglais. Quoi qu'il en soit, désormais, Robin dans les pays anglophones n'est plus attribué à des garçons
Célébrités portant ce prénom : Robin Söderling (tennisman suédois), Robin Wright (actrice américaine) et surtout le très célèbre Robin des Bois.

Fête : 30 Avril

Saint Robert : Né en Bourgogne au 11ème siècle, il entre très jeune chez les bénédictins de Moutier-la-Celle dans l'Aube dont il devient le Père Abbé sur demande des bénédictins de Tonnerre. Les trouvant très relâchés et surtout peu réformables, il revient à Moutier. Invité par quelques ermites, il part avec eux, en Côte d'Or, dans la forêt de Molesme où ils vivent dans des petites huttes autour d'une chapelle. Leur nombre augmentant et les dons pour les aider affluant, les ermites abandonnent leurs huttes et se construisent un monastère où rapidement ils se soucient davantage de leur bien-être que de leur ascèse aussi Robert les quitte.

Mais avec son départ, les dons s’arrêtent et, supplié de revenir, il accepte de reprendre son poste mais son retour ne ramène pas pour autant la ferveur parmi ses fidèles. Il décide alors de repartir avec une vingtaine de moines plus décidés, dont saint Albéric et saint Etienne Harding, et se fixe à Citeaux pour y établir la vie monastique dont il rêve.

C’est ainsi que nait l’ordre cistercien en 1098. Après avoir vu ses moines revenir à de meilleures disposition il peut mourir en paix.