1890 - Expressions - Pensées - Conseils

« A ceux qui après moi possèderont ce cahier

Qu’il fasse la consolation de votre vie

et qu’il passe de main en main

à toutes les générations »

Madeleine Prat

Expressions, Pensées, Conseil,
tirés des livres Saints
par
Madeleine Prat
en
l’an 1890

  1. Celui qui me suit ne marche pas dans les ténèbres.

  2. Vanité des Vanités tout n’est que vanité.

  3. L’œil n’est jamais rassasié de ce qu’il voit, ni l’oreille de ce qu’elle entend.

  4. Gardez-vous de porter votre esprit trop haut.

  5. On ne doit regarder toutes les choses de la terre comme du fumier pour gagner Jésus-Christ.

  6. Les hommes passent mais la vérité du Seigneur demeure éternellement.

  7. N’ayez pas honte de servir les autres pour l’Amour de Jésus Christ et de paraître pauvre en ce monde.

  8. Celui là est bien vain qui met son espérance dans les hommes ou dans quelque créature que ce soit.

  9. Ne vous appuyez point sur vous-même, et mettez votre confiance en Dieu.

10. L’humble est toujours accompagné de la paix mais le cœur du superbe est fréquemment agité d’envie et de colère.

11. N’ouvrez pas votre cœur à toutes sortes de personnes.

12. La vie de l’homme sur la terre est une tentation continuelle.

13. Prenez garde au démon qui rôde de tout côté cherchant qui dévorer.

14. Opposez-vous au mal avant qu’il s’enracine. S’il séjourne il rend vain l’art de la médecine.

15. Dieu nous fera tant de grâces dans la tentation que nous pourrons la supporter.

16. Humilions donc nos âmes sous la main de dieu.

17. Il faut haïr son âme en ce monde pour la posséder dans l’éternité.

18. L’homme propose et Dieu dispose.

19. L’homme n’est pas maître de sa voie (Jérémie).

20. Seigneur, nourrissez-moi du pain des larmes, abreuvez-moi de pleurs en abondance.

21. Seigneur, délivrez-moi de mes iniquités.

22. Il faut que vous passiez par le feu avant d’entrer dabs le lieu du rafraîchissement.

23. Car le fils de l’homme viendra à l’heure où vous penserez le moins.

24. Voici les jours du salut.

25. La vie en ce moment comme l’ombre.

26. Qui de vous pourra dire : Seigneur je vous ai fidèlement servi, à vous de m’en récompenser.

27. Le royaume de Dieu est au-dedans de nous.

28. Quittez ce misérable monde et votre âme trouvera la paix.

29. Si quelqu’un m’aime, il garder ma parole et je demeurerai en lui.

30. Nous n’avons point ici de demeure stable.

31. C’est une grande sagesse que de ne pas agir avec précipitation et de ne pas s’attacher opiniâtrement à son propre sens.

32. Ouvrez votre cœur à Jésus-Christ et fermez-le à tout le reste. Laissez les choses extérieures pour vous appliquez uniquement aux intérieures.

33. La gloire d’un homme de bien est le bon témoignage que lui rend sa conscience.

34. Il n’y a point de paix pour les impies.

35. Toute chair n’est que du foin et sa gloire tombera comme la fleur du foin.

Tirés de l’imitation de Jésus-Christ

Invocation

O mon époux bien aimé Jésus-Christ, qui me donnera les ailes d’une vraie liberté pour voler et me reposer en vous.

Pensée

Les sacrements sont les canaux qui nous communiquent le sang et les mérites de Notre Seigneur Jésus-Christ.

Seigneur ne me reprenez pas dans votre justice et ne me châtiez pas dans votre colère.

J’ai fais le mal lais je m’en repends sincèrement. Oui, Dieu infini, oui, Dieu Sauveur, si j’ai tant péché je ne veux plus le faire, je ne le ferai plus jamais.

Délivrez-moi de mes nombreuses iniquités et secourez-moi parce que j’ai espéré dans votre grande miséricorde.

Si vous me pardonnez, je chanterai vos louanges, puisque vous êtes infiniment bon, de même infiniment puissant. Vous n’eûtes qu’un mot à dire et le monde fut créé. Délivrez-moi de l’esclavage où m’enchaîne le péché et ayez pitié de moi.

Je reprends en ce jour comme nom de religion

Marie-Thérèse de Jésus

Et je le garderai jusqu’à mes 18 ans si toutefois je les atteints.

Madeleine Prat

Thérèse de Jésus

Oh Dieu, vous seul êtes véritablement grand, vous seul demeurez quand tout passe et que tout fuit même nos âmes

Ce cahier appartient à

Sœur Marie Thérèse de Jésus

en notre Seigneur

Méditations

par

Madeleine Prat

L'amour de Dieu

L’homme ne devrait avoir qu’un but sur cette terre : servir Dieu et l’aimer ; l’aimer, quelle douceur ineffable, l’aimer quelle force invincible. Jamais, si nous aimons Dieu, le démon n’étendra son empire sur nous. Malheureusement cet amour de Dieu est peu goûté, car pour l’aimer uniquement il faut renoncer aux douces joies de famille, au monde et à tous ses plaisirs, à soi même. Bien peu ont la force de faire tous ces sacrifices mais ceux qui le font seront récompensés au centuple. Ah ! si nous pouvions aimer Dieu autant qu’il nous aimât au Calvaire, si nous pouvions lui rendre amour pour amour, souffrances pour souffrances, oh alors aucun sacrifice ne nous coûterait, au contraire par une âme aimante, ils seront regardés  comme les échelons de l’échelle qui conduit à Jésus. Dans l’éternité nous pourrons aimer Dieu et ne jamais nous relâcher dans son amour.

Dieu est si bon pour nous, comment en retour ne lui offrons nous pas toute la tendresse que notre cœur est capable de contenir. C’est en vérité bien peu de choses pour un dieu si aimable, si grand, si puisant mais Jésus, le divin zélateur de nos âmes, voyant notre bon vouloir nous attirera à lui et mettra dans nos cœurs la flamme de son éternelle charité.

Thérèse de Jésus

Prière

O mon doux Jésus, que ne suis-je tout cœur pour vous aimer et pour vous suivre au calvaire, pour vous rendre grâce par mon amour, par ma patience dans les afflictions, tout ce que vous avez fait pour moi.

La religion

Qu’il est avantageux d’avoir de la religion, qu’on est heureux de posséder un trésor si précieux.

Sans la religion, il est impossible d’aimer Dieu.

Sans la religion il est impossible de se sauver.

Sans religion il est impossible d’être heureux.

Sans religion on ne peut que se perdre.

Sans religion quelle consolation y a-t-il dans les souffrances ?

Sans religion quel frein pour les passions ? Quelles récompenses pour la vertu ? Ne pas faire ce que Dieu nous commande, c’est une faute, une faute énorme ;

Dans les peines, dans les maux de cette misérable vie quel est l’ange bienfaisant qui nous soutient et qui nous parle de la patrie céleste : c’est la religion.

A travers les ténèbres des erreurs, quelle est l’étoile qui nous guide ? C’est la religion. Quel est le bâton qui nous aide à gravir la montagne ? C’est la religion. Quelle est la planche jetée en travers des abîmes et qui nous permet d’arriver vers notre but ? C’est la religion. Quelle est la voile qui nous guide sur la mer incertaine de la vie et sans laquelle il n’y a pas d’espoir ? C’est la religion.

Avec de la religion on est jamais seul, jamais car la religion nous enseigne que Dieu est partout et que si toute consolation nous manquait nous trouverions toujours en lui un père tendre et miséricordieux, un ami fidèle qui jamais ne nous abandonnera. Posséder Dieu pendant l’éternité, le bénir, le louer à jamais, ne pas le quitter, tels sont les heureux fruits d’une bonne religion.

Thérèse de Jésus

Prière

O Dieu qui par une faveur insigne m’avez accordé de naître dans la religion chrétienne, obtenez-moi de ne jamais me séparer de ce guide. O Dieu miséricordieux, tournez vos regards vers ceux qui n’ont pas de religion, éclairez leurs esprits, touchez leurs cœurs et donnez leur ce trésor si précieux.

Dieu

C’est la puissance infinie, c’est cet océan d’amour où se trempent les âmes fidèles pour acquérir la force nécessaire pour combattre et vaincre, c’est l’infini perfection, c’est la bonté éternelle.

Il y a pourtant des hommes assez insensés pour nier l’existence de Dieu et cependant le jour l’annonce au jour et la nuit à la nuit ; le soleil si éblouissant, la lune flambeau de la nuit, les étoiles innombrables qui scintillent sur nos têtes, les fleurs, les oiseaux, les abeilles, tout le prouve qu’il existe un Dieu et un Dieu infiniment parfait.

Sans Dieu, que peut-on faire ? Rien, rien que le mal. Dieu est le roi le plus puissant, le père le plus tendre, le frère le plus charitable, l’ami le plus fidèle.

En possédant Dieu, l’on a le trésor le plus précieux. C’est Dieu qui commande aux Chérubins et aux Séraphins. C’est à Dieu à qui obéit la tempête. C’est Dieu devant lequel les rois s’approchent en tremblant. Et c’est à ce même Dieu, malheureuse créature, que tu as désobéi tant de fois. C’est ce même Dieu que tu as tans de fois offensé. C’est ce Dieu dont tu as honte aux yeux de l’humanité. C’est le Dieu que tu as oublié, c’est ce Dieu dont tu as causé la mort, c’est ce maître si aimant que tu as refusé de suivre ; malheureuse, c’est ce Dieu dont tes péchés t’ont séparé.

Quel amour devions-nous avoir pour Dieu, comment pourrons-nous jamais reconnaître tout ce qu’il a fait pour nous ? Que notre ingratitude est grande envers lui. Mais si nous devons aimer Dieu, respectons-le, craignons-le, car ce Dieu si bon est terrible dans sa colère.

Dieu est toujours présent, il connaît nos plus profonds secrets, il compte les battements de notre cœur, il voit toutes nos actions. En un mot nous ne pouvons pas échapper un instant à ses regards.

Prière

O Dieu infiniment bon, infiniment aimable, je vous en conjure, apprenez-moi à respecter vos regards et à vous aimez de toute la force de mon âme, faites que jamais je ne vous oublie.

Thérèse de Jésus

Le péché dans le monde

Fuyez devant le péché comme l’on fuit devant un serpent. On ne sait pas ce que c’est que le péché ; on le traite avec légèreté mais au jour du jugement on comprendra bien l’énormité du péché lorsqu’on entendra ses terribles paroles d’un Dieu irrité : « Va, maudit, va au feu éternel. Tu as péché sur la terre, va expier tes fautes dans l’enfer. » et ces autres paroles d’un père si aimant : « Venez mes bien aimés, venez à moi, venez dans mon royaume parce que vous redoutiez le péché et que vous n’y avez pas succombé, au moins vous vous en êtes repentis. »

Adam est chassé du paradis terrestre pour avoir désobéi à Dieu une seule fois ; que sera donc de toi, ô âme si coupable, puisque tu as tant de fois mérité l’enfer par tes offenses.

Si le péché est la cause de la mort à la grâce, il est aussi la cause de la mort de Jésus Christ. Tous les tourments qu’on lui a fait endurer, c’est pour expier le péché qu’il les a soufferts avec tant de patience ; c’est pour expier le péché que, victime innocente, il s’est étendu lui-même sur le bois du sacrifice. Son corps n’était qu’une palie, le sans coulait sur sa divine face, de gros clous étaient enfoncés dans ses pieds, dans ses mains, con cœur surtout était abîmé de douleur en contemplant tous les péchés des hommes.

Si la passion de Jésus-Christ ne nos donne pas horreur du péché, regardons au pied de la croix. Marie, mère de Douleur y priait et y pleurait, son cœur était tout occupé du sacrifice qu’elle offrait à Dieu de son fils unique et lorsque Jésus expira en disant : « tout est consommé », elle demeura comme une cithare brisée sans accent et sans voix. Voici les funestes effets du péché……….

O, ne nous endormons jais avec un péché sur la conscience de peur de nous réveiller dans les abîmes de l’enfer.

Thérèse de Jésus

A Jésus, prisonnier dans l'Eucharistie

O mystère d’amour ! Mystère ineffable qui nous permet de nous unir si intimement à Jésus crucifié, vous êtes plus doux et plus savoureux que le miel, nous réjouissez nos cœurs, vous nous élevez au-dessus de l’humanité pour nous attirer à vous et pour nous y enchaîner avec les divines chaînes de l’amour.

L’Eucharistie, mot d’une douceur infinie, est la demeure de Jésus ! Il y est prisonnier par amour pour nous, et nous, lui en avons-nous de la reconnaissance ? L’aimons-nous autant que nous devrions l’aimer ? Le servons-nous autant que nous devrions le servir et enfin le recevons-nous autant que nous le devrions ?

Quelle est grande l’ingratitude des hommes en face de la sainte et très adorable Eucharistie. Si nous étions assez saints, nous pourrions voir les anges entourant nuit et jour la sainte Eucharistie, et pourtant ce n’est pas pour les anges, qui l’adorent avec tant de respect, qu’elle a été instituée, pais bien pour les hommes ingrats qui l’outragent et qui la méprisent. C’est pour eux et non pour les anges que Jésus est prisonnier dans le tabernacle et ce sont les anges qui viennent en chœurs innombrables chanter ses louanges et chercher à le consoler de notre trop grande ingratitude !

O créatures indignes d’un Dieu si puissant, si vous êtes faibles, pourquoi n’allez-vous point recevoir le pain des forts ? Si vous êtes dans les ténèbres, pourquoi ne cherchez-vous pas le soleil et sa lumière ? Ce n’est pas le respect pour l’adorable eucharistie qui vous retient si loin des divins tabernacles, c’est l’ingratitude, c’est la tiédeur, c’est l’indifférence, c’est l’attachement aux choses d’une misérable terre qui nous éloignent des bras de notre divin créateur.

Ah ! mon âme, si tu avais l’amour et la foi d’un Chrystome, tu dirais comme lui qu’il n’y a de malheur réel sur la terre que d’être privé du pain des anges. O malheur ! que nous pourrions nous faire sans cette divine nourriture ? Que deviendrions-nous. Nous ne tarderions pas à périr d’inanition. Qui fait la vie du corps ? c’est la nourriture que nous prenons chaque jour ; qui fait la vie de l’âme ? c’est Jésus dans la divine Eucharistie.

Comme t se fait-il que les hommes soient si indifférents pour la nourriture de l’âme, tandis qu’ils s’empressent de prendre celle du corps. Le divin Jésus ne leur plaît pas tant que toutes les friandises dont ils aiment à flatter leur palais, mais dans l’éternité combien ne se repentiront-ils pas d’avoir négligé cette nourriture divine pour courir à leurs plaisirs ; d’avoir paru avec tant d’irrévérence, de manque de respect devant les divins tabernacles, d’avoir reçu avec tant de froideur un Dieu qui est l’essence de tout amour.

Divin prisonnier que vous êtes donc aimable de tant nous aimer et de rester par amour pour nous dans cette prison où si peu viennent vous consoler et beaucoup vous outragent. Oui, je crois que vous y êtes réellement et je le crois par-dessus toutes choses, malgré ce que mes sens et ma raison peuvent me dire. Je le crois parce que vous l’avez dit vous-même et que vous ne sauriez point mentir, vous qui êtes le Dieu des vertus. Je crois aussi, Seigneur, que c’est par amour pour moi que vous êtes dans ce divin Sacrement. Comment pouviez-vous montrer mieux votre amour pour les hommes qu’en devenant leur nourriture de chaque jour, que de venir dans leur cœur, de les entendre vous conter leurs besoins, leurs peines, leurs faiblesses et de leur faire entendre des paroles de consolations, de joie et d’espérance.

Heureux celui qui reçoit dignement Jésus, car Saint Paul nous l’apprend : « Ce n’est plus lui qui vit mais Jésus qui vit en lui. » La      chair de Dieu devient sa chair et son sang devient son sang. La vie fait en lui son séjour, car Jésus-Christ est la véritable vie ; ce bienheureux possède son Dieu, sa joie est immense ; il a les prémices du ciel. Qu’est-ce que le ciel, sinon une communion qui due éternellement ! O bonheur sans fin, pendant une éternité posséder Dieu, le voir à découvert. Au ciel, on n’a plus la foi, on n’a que de l’amour ! L’amour seul suffit, la charité est éternelle. Au jour du Jugement dernier, Jésus-Christ priera son Père pour ceux qui lui ont offert une demeure dans leurs cœurs.

« Mon Père cet homme est juste, voyez ma chair et mon sang ont laissé sur son cœur une marque ineffaçable. »

Et Dieu le Père fera entrer dans son royaume le disciple de son fils bien aimé, ne voulant pas condamner au feu éternel une chair confondue au sang et à la chair du fils de Dieu fait homme.

Thérèse de Jésus

Avril 1890

L'éternité

L’éternité, mot terrible, mot qui retentit si douloureusement dans les enfers, mot qui se prononce avec joie dans les cieux, l’éternité. Si nous pouvions comprendre ce que c’est que l’éternité !

L’éternité auprès de la vie humaine est comme l’océan dans lequel est jetée une perle précieuse. Considérons et la grandeur de l’océan et la petitesse de la pierre précieuse, voici l’éternité.

Pendant une éternité ne jamais voir Dieu, ne jamais l’aimer, ne jamais connaître la douceur du ciel, ne jamais être heureux ! Toujours être brûlé, toujours être séparé de Dieu, toujours être malheureux. Que ces deux mots "toujours" et "jamais" sont terribles, "toujours" et "jamais" sont bien différents ; quand ils se prononcent au ciel au lieu d’exprimer la douleur et le découragement, ils expriment un bonheur parfait : toujours être à Dieu, ne jamais en être séparé. Dieu quel mot, ne jamais être séparé de Dieu, quel bonheur ! Quelle béatitude sans mélange. L’éternité est si longue qui si Dieu permettait à un damné de venir tous les dix mille ans verser une larme sur la terre, quand l’espace du ciel à la terre serait rempli d’eau tout cela ne serait compté pour rien et il faudrait recommencer et quand ce damné aurait recommencé autant qu’il y a de grains de sable sur les rivages, il n’en serait pas plus avancé.

Ah ! mon âme, si tu pouvais concevoir l’éternité comme les démons la conçoive,t

Du bonheur d’être à Jésus.

Thérèse de Jésus

Du bonheur d'être à Jésus

Quel bonheur d’appartenir à Dieu, de ne pas avoir d’autre affection que la sienne, en quelque sorte de ne vivre que pour lui. Mon doux Jésus que je voudrais vous appartenir pour toujours, n’être plus jamais séparée de vous, de pouvoir me dire avec un noble orgueil votre épouse bien aimée. Vous nous avez tant aimés, comment en retour ne vous offrirais-je point toute la tendresse que mon cœur est capable de contenir, ce pauvre cœur il est bien triste, bien pauvre et bien seul quand vous n’y êtes pas par l’adorable Eucharistie. Je me crois abandonnée sans vous, ô mon bien aimé.

Il est vrai que je suis bien froide, bien indifférente envers vous tandis que je ne voudrais n’avoir qu’un cœur pour vous aimer, qu’une intelligence pour vous comprendre, et qu’une volonté pour faire ce que vous ordonnez.

Sans vous, ô mon doux maître, que puis-je faire ? rien, mais je suis heureuse quand vous venez corporellement à moi dabs la très Sainte et divine Eucharistie. Je suis pourtant bien indigne de vous recevoir mais quand vous venez en dedans de moi je me sens plus forte pour avoir de nouvelles tentations ! Mon Dieu que je voudrais pouvoir assez vous dire que je vous aime et que je vous aimerai toujours. Je voudrais que mon cœur soit enfermé comme le fut autrefois celui de la bienheureuse Marguerite Marie dans votre Sacré Cœur et qu’il brûle toujours pour vous sans jamais se consumer.

O Jésus, mon amour pour vous sera éternel. Jésus je vous appartiens, ne l’abandonnez pas, je vous en conjure. Que pourrais-je faire sans vous ?

Thérèse de Jésus

La mort

La mort, ce mot redoutable, fait frémir les plus braves. A quoi nous serviront alors tous ces biens temporels et corporels que nous regardions comme notre seule richesse ?

Qu’aurons-nous pour nous justifier devant Dieu ? Rien, rien que nos bonnes actions. Ah ! puissent-elles être nombreuses pour entrer au séjour de la paix. La mort vient à tout heure et moissonne aussi bien le frêle bouton de rose que l’arbre séculaire. Combien de jeunes filles à leur printemps se sont vues arrachées des bras de leurs mères éplorées par le terrible ange de la mort ? J’en connaissais une, un ange de foi et de piété atteinte du terrible mal de poitrine ; elle allait chercher la guérison et elle trouva la mort. Combien d’enfants ont laissé de berceaux vides ? Combien d’hommes dans la force de l’âge ont disparu de leurs familles ? Leur nombre est innombrable. Soyons donc toujours prêt à franchir ce redoutable passage.

Si la mort paraît terrible aux mécréants, aux hommes de peu de foi, elle est regardée sans effroi par le véritable disciple de Jésus-Christ. La mort c’est la réunion avec ceux que l’on aime. La mort ce sont les ailes d’une vraie liberté pour voler et se reposer en Jésus. Comme l’âme éprouvée est heureuse de voler vers Jésus où elle n’aura plus de peines, où elle sera heureuse pour l’éternité.

Thérèse de Jésus

Le meilleur souvenir et la plus douce espérance

Comme le voyageur qui a fait un long trajet aime, à se représenter les diverses épreuves qu’il a traversées, de même le chrétien aime à se représenter par quoi Dieu l’a éprouvé. Nous divisons la vie en deux parts : les mauvais et les bons jours. Les mauvais jours, qui de nous n’en a pas eu ? Qui de nous n’a pas eu des heures d’abattement et de découragement ? Mais, à côté des mauvais souvenirs, il y en a qui réjouissent notre âme ; nous tressaillons d’allégresse en nous rappelant notre bonheur en ces jours fortunés. De même qu’il n’y a pas de plus mauvais souvenirs que nos fautes passées, de même il n’y a pas de plus douces joies que de se rappeler les grâces que l’on a reçues de Dieu.

Mais, parmi ces grâces, il y en a que l’on préfère et parmi ces dernières une encore plus particulièrement, la grâce par excellence : la première Communion.

Voici donc notre plus doux souvenir, cherchons maintenant notre plus douce espérance. Notre plus douce espérance qu’elle est-elle sinon notre dernière Communion lorsque nous recevrons Jésus pour la dernière fois. Encore quelques instants et nous verrons Jésus à découvert. Plus de voiles ! nous pourrons vous adorer continuellement.

Pourquoi notre première communion nous parait-elle si douce et notre dernière si puissante ? Ne serait-ce pas qu’en la première mon âme était plus pure, mon amour plus ardent et qu’en la dernière j’apporterai un entier renoncement au monde.

Thérèse de Jésus

Quand on reçoit Jésus pour la dernière fois, on commence son action de grâce sur la terre pour la continuer dans le ciel et pour la continuer éternellement.

Thérèse de Jésus

Avril 1890

Le ciel

Le ciel, le ciel, ce mot doit être le cri de tous les chrétiens sur la terre. Dans les difficultés, le nom du ciel nous soutient et nous fait espérer. Sans le ciel, quelle récompense pour la vertu ; Dieu peut-il faire plus que de récompenser des peines qui durent si peu par des plaisirs éternels. Quelle générosité ! Le ciel est le prix des combats ; le ciel est la couronne de ceux qui aiment Jésus. Au ciel, plus de souffrances, plus d’amertume, plus d’affection autre que celle de Jésus, de la joie, de l’amour ; on possède Jésus, on est heureux, on l’est pour toute l’éternité. N’est-ce pas assez que la béatitude soit excessive, faut-il qu’elle soit encore éternelle. Dieu d’amour, quelles souffrances, quelles douleurs vous a-t-il pas fallu endurer pour nous procurer une aussi belle demeure après notre mort.

Ah ! Peines de la vie, croix tous les jours plus pesantes qu’êtes-vous auprès du ciel ? Rien, rien que néant. On doit même les bénir tous ces chagrins et les unir à ceux de Jésus crucifié pour qu’ils nous servent à conquérir le ciel. Si nous pouvions comprendre ce que c’est que le ciel, qu’on y jouit d’un bonheur parfait, nous voudrions ardemment ne plus pécher, nous voudrions souffrir pour Dieu, nous voudrions mourir. D’abord la mort, ensuite le ciel si la mort a quelque chose de triste, si elle nous sépare de ceux que nous aimons, le ciel est la réunion au créateur et à ceux qui dorment dans la tombe.

On n,’a pas pour cela abandonné ceux de la terre, on prie pour eux, on en parle à Jésus, on les visite, on vit presqu’avec eux. Personnes, chères âmes envolées, vous que j’ai tant aimées au ciel où j’aime à vous placer, préparez une place pour moi. O jour fortuné de la réunion, quand donc viendras-tu m’unir à ceux qui m’ont quittés et vous âmes bien aimées que je n’oublie pas, que je n’oublierai jamais, priez, ô priez beaucoup pour votre petite

Thérèse de Jésus

A Jésus crucifié

Jésus crucifié, Vous qui êtes la bonté même, vous avez daigné souffrir pour moi des tourments que l’on ne peut concevoir. Vous qui êtes le roi des rois, pour sauver l’humanité, vous vous êtes dévoué au sacrifice du calvaire. Vous qui êtes assis dans les cieux à la droite de notre père, Vous qui avez construit le monde dans une de vos mains divines, vous avez été flagellé par de cruels soldats, frappé au visage par un valet. Vous, dont les rois ne s’approchent qu’en tremblant, avez eu le côté percé d’un fer meurtrier. Vous devant qui tout ce qu’il y a  de plus grand sur la terre s’incline, un soldat inhumain vous crachat au visage. Vous devant qui l’on baisse la tête, l’avez eu couronnée d’épines. Vous qui êtes le roi des cieux et de la terre, on s’est moqué de vous.

Pour qui donc, mon Jésus, avez-vous souffert si patiemment toutes les tortures inimaginables ? c’est pour moi, oui, c’est pour moi qui vous ai tant de fois offensé, pour moi qui condamnant les tyrans qui vous ont mis à mort n’ait pas crains de faire par mes péchés une plaie plus profonde que ne fit la lance à votre sacré Cœur pour moi qui ne suis qu’un ver de terre à côté de votre divine majesté, pour moi qui ne peux faire aucun bien sans vous, qui ne peux que tomber dans le mal et y tomber si profondément que si vous n’étiez point là, mon aimable Sauveur, pour me tendre une main secourable, j’y resterais et je serais perdue à jamais car il me serait impossible de me relever. D’où vient donc Seigneur cet excès de bonté ? Nous le savons, c’est parce que vous nous avez créés et que vous nous aimiez de toute éternité.

Tout a un commencement sur cette terre passagère mais l’amour de Dieu pour ses misérables enfants n’a pas eu de commencement et n’aura jamais de fin. O qu’il est beau cet amour de Dieu si nous pouvions le comprendre ! Qu’il y a de douceur pour une âme chrétienne dan ces mors : « Jésus m’aime et pense à moi comme si j’étais seule sur la terre. » ! Mais qu’il y a d’amertume dans des autres mots d’une âme contrite : « Mais qu’ai-je fait pour mériter cet amour ; je n’ai pas crains en l’offensant de faire couler son sang sur le calvaire, car c’est pour expier le péché qu’il a souffert ce supplice, donc c’est à cause de moi qui ai tant péché. Peut-être si j’avais vaincu mes penchants vicieux, une épine aurait moins fait souffrir mon Jésus. O ingrate créature, tu prétends aimer Dieu et tu le fais mourir. »

Oui, mon aimable Sauveur, je confesse avec une humble contrition que je vous ai offensé ; désormais je ne veux plus le faire. Je le regrette infiniment et j’espère par ce repentir et par ma conduite à venir réparer toutes les souffrances que je vous ai causées. Non pas, mon Dieu, que je puisse vous empêcher de les avoir souffertes mais que par mon zèle et ma vigilance en effacer le souvenir dans ce cœur adorable qui a tant aimé les hommes et qui a tant souffert pour eux.

Au pied d'un crucifix

Quoi, Seigneur, voilà la récompense de nous avoir tant aimés. Vous venez pour nous sauver et on vous attache à une croix, on rit de vos douleurs, on vous insulte, on vous méprise, et ce sont vos enfants tous ces ingrats ; c’est pour eux que vous êtes descendu des demeures éternelles pour venir sur notre pauvre terre y souffrir une mort ignominieuse : le supplice des scélérats ; ce sont des mêmes enfants qui vous ont préféré le dernier des malfaiteurs, qui vous ont couronné d’épines, qui vous ont flagellé ; voici, agneau sans tâche, voici votre récompense ; Ingrats, tremblez… si Dieu attend patiemment, sa vengeance sera terrible dans l’éternité. Pensez-vous don,c que Dieu, le roi des rois, se laissera toujours insulter impunément, n’est-il donc pas tout puissant ? Non, alors ce ne serait plus un Dieu, ce serait un homme, un faible homme ! S’il souffre, ce n’est pas comme Dieu mais comme homme. Comme homme il ne pouvait pas se venger. Comme Dieu, il le peut et il le fera.

Oui, aimable rédempteur, je crois fermement que ce n’est que pour expier les péchés des hommes que vous avez été attaché au bois sanglant du sacrifice. Hélas, je le sais que trop, Seigneur, car moi aussi j’ai contribué à cette infamie car j’ai péché. Ah Péché que tu me parais exécrable quand je songe que c’est toi qui a fait mourir mon Jésus.

23 Mai - Pensées inspirées par la 1ère Communion

J’étais émuejusqu’aux larmes en apercevant celle que je chérissais comme une sœurs’apprêtant à faire la grande action, à s’approcher du Dieu trois fois saint.Le moment (9 :16) redoutable est enfin arrivé, cette vierge si chérie auxyeux de Dieu franchit lentement les degrés qui la séparait de son bien aimé,elle le reçoit dans son cœur… si pure, si innocente, si heureuse, je la visrevenir de la divine table où elle s’était assise pour la première fois.Oh ! alors, je baissais la tête et je me mis à pleurer………… Elle aussipleurait, car nous priions toutes les deux pour son père qui ne pratiquaitplus !!!! Quelle douleur au milieu de quelle joie………. Son père pleurait enla regardant, car il devait bien voir qu’elle priait pour lui…

Portons notre croix

La vie est pleine d’épines, le riche a ses douleurs tout aussi bien que l’indigent. Quelle sera la consolation de l’âme chrétienne au milieu des peines et des chagrins ? Ce sont ces mots : « Portons notre croix et suivons Jésus jusqu’au Calvaire pour mériter la couronne éternelle. » S’il est dur de monter jusqu’au sommet du calvaire, traînant une lourde croix, on se console en pensant que toutes les croix ont été taillées dans celle de Jésus et comme ces croix sont innombrables, celle de notre divin Sauveur est infiniment plus lourde que la nôtre.

On ne peut mériter la couronne promise par le baptême qu’en aidant Jésus et en prenant une petite part de son lourd fardeau.

Enfants ingrats, voyez le roi du ciel portant l’instrument de son supplice. Lui qui règne à la droite de son père va être cloué à une croix. C’est lui qui traîne cette croix, c’esr pour nous faire pardonner nos péchés que lui-même il a choisi la mort.

Et nous, nous refusons de l’aider ; nous sommes trop lâches, la peine est trop grande. Nous aimons mieux nous laisser aller au désespoir que de tomber aux pieds de Jésus crucifié et de lui dire : « Mon Sauveur, j’ai mérité la peine que je ressens, obtenez-moi de la supporter courageusement comme vous avez porté toutes les douleurs de votre longue agonie. »

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Ame, silence !

Neige couvre la terre
Et toi vent souffle fort
Ame sens la misère
En songeant à la mort


2ème strophe

Tout n’est que néant
Terreur, désespoir sombre.
Tout glisse dans l’ombre
D’un gouffre béant.


3ème strophe

Voyageur ici bas
Ne te repose pas
La vie est dangereuse
Et la mort est affreuse


4ème strophe

Vois cet ange vermeil
Cette étoile fleurie
S’ouvrir en cette vie
Pour se fermer au ciel


5ème strophe

Aie bien l’espérance
Même dans la souffrance
Car pour savoir souffrir
Il faut savoir mourir

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Je t'aime, ô mon Dieu

Et mon amour est grand

Je t’aime, ô mon Dieu ! mais quoique cet amour remplace mon cœur, qu’est-il en comparaison du tien que l’immensité toute entière ne saurait contenir. Cet amour, Seigneur, vous nous l’avez promis bien souvent et vous nous le prouvez encore tous les jours. Mais la plus grande preuve de cet amour qui toujours brûle d’un feu ardent sans se consumer, n’est-ce point votre mort ; une couronne d’épines, un sceptre de roseaux, une croix pour trône, pour sujets deux bandits, voilà, Seigneur, ce que vous avez choisi préférablement à la couronne et au sceptre d’or, au trône incrusté de pierres précieuses, à des peuples entiers soumis à vos lois.

O prodige d’amour et de dévouement, quoi les portes du ciel nous sont enfin ouvertes ; nous pouvons donc désormais effleurer de nos pieds les sacrés parvis. O homme, quelle belle destinée ! O fils de l’homme, quelle reconnaissance vous devons-nous ! La Jérusalem céleste, l’objet de nos vœux, nous apparaît dans sa splendeur, et nous nous avançons au port sacré du salut. Les combats auront donc désormais leur victoire, les vertus leur récompense. Gloire à Jésus Christ et à l’arbre salutaire de la croix.

La croix, quelle joie elle nous a donnée et quelles douleurs ne devons-nous pas éprouver en la contemplant ! C’est par cette croix que l’éternité nous est conquise ; c’est elle que nous adorerons un jour ; c’est elle, c’est cette croix admirable qui est la consolation à nos douleurs, le baume placé sur nos plaies, le centre de notre cœur, l’objet du salut.

Mais aussi quelles pensées plus tristes viennent aussitôt envahir notre esprit lorsque les juifs sur le crucifix nous ne vivons que pour Dieu, que pour notre Sauveur. Quoi, moi aussi, j’ai contribué à augmenter la douleur de Jésus sur sa croix ; j’ai, par mes péchés, agrandi encore son supplice.

Quelle est cette sainte montagne et quel est cet homme dont les traits divins sont entourés d’une auréole lumineuse. C’est le Sauveur ! C’est Jésus. Un ange se présente devant lui en lui tendant un calice rempli des péchés des hommes et la nature humaine se soulève. Cependant, après une lutte terrible, il s’écrit : « O, mon père ! O, mon père ! Que ce calice disparaisse. Que votre volonté soit pourtant faite et non la mienne. O ! hommes ingrats, ô ! indifférents, ô ! hommes de peu de foi, voyez le roi du ciel vous qui avides de plaisirs n’en êtes jamais rassasiés ; voyez ce divin maître, il ne possède rien, il ne désire rien, il sait qu’il va mourir d’un supplice affreux et il s’écrit : « Que votre volonté soit faite et non la mienne », tandis que vous qui tenez tout de lui, s’il vous demande de renoncer à une chose matérielle et superflue, aussitôt vous murmurez.

Grand Dieu, je t’aime ! Toi, Père, qui m’a créée, toi, ô fils qui m’a rachetée, toi, ô Saint Esprit, qui m’a sanctifiée. Je me réfugie près de vous, et, colombe timide, je viens auprès de la croix dont jamais les méchants s’approchent. Je veux habiter le saint temple et n’avoir qu’une seule pensée.

Aimer Dieu et le prier

Je ne veux point autre chose ; tout ici bas m’importe peu pourvu que j’ai une rose pour toujours offrir à mon Dieu. Cette rose, Seigneur, sera mon ardent amour et ne s’effeuillera jamais. J’espère en vous et mon attente ne sera point trompée. Je vous aime et je prie afin de continuer à vous aimer dans toute l’éternité.

Marie Thérèse de Jésus

Le 14 Janvier 1891

Un désir

Je ne désire qu’une chose
Tout le reste importe peu
Ce que je veux c’est une rose
Pour parer l’autel de mon Dieu.

Mad Prat

Quelques écrits sur les dernières pages de son cahier après toute une série de pages blanches

Le poète mourant

Au loin le soleil descendait lentement derrière la montagne ; c’était le soir d’un beau jour. Bientôt tout se tait et le poète mourant adresse ses derniers adieux à la nature qu’il avait chantée.

Adieu, ô ma France bien aimée. Mourir c’est la loi de l’univers, loi cruelle pour moi qui m’en vais à 20 ans. Ma vie coula mollement, je n’en ai pas senti les épines.

Adieu, beau ciel, mes yeux vont se fermer à ta lumière si pure pour se rouvrir au milieu du scintillement des étoiles. Un voile léger me sépare de l’éternité. Ce voile je le franchirai, l’éternité est si belle, le monde si peu de chose. L’éternité est si longue et le monde est si court, tout y est inutile et fuyant, tout même l’amitié.

Hélas, la vie est si peu de chose comparée à l’éternité.

On a bien ici bas assez à faire pour ne pas s’occuper de ce que les autres font ou ont à faire.

Que sommes-nous venus faire sur la terre : Aimer Dieu, le servir et mourir – la mort est la fin de tout sauf de l’éternité qui ne finit jamais.

Henry, Madeleine, Louis, Geneviève, Marguerite, Emmanuel Prat

ont l’honneur de vous souhaiter le bon jour.

Mille baisers

Fabula Tentation page 150 – 152 Pauvre papillon qui veut voler à travers les flammes sans se brûler les ailes.

Inventé par moi

Qu’avez-vous vu
O ! J’ai vu Omer,
Le commissionnaire
De mon grand-père
De ma grand’mère
De mon père
De ma mère
Qui apportait
Un beau petit frère.