Vivement descendus sur le quai et pris en charge en bus, nous quittons rapidement le port
Les origines de cette constellation sont assez confuses bien qu’on en trouve trace depuis l’époque des anciennes civilisations égyptiennes, babyloniennes ou grecques. Son histoire se réfère à la mythologie : l’histoire et l’enfance de Zeus (Jupiter). Il avait été prédit à Cronos, son père, qui régnait sur le monde, que l’un de ses fils le détrônerait. C’est pour cette raison que Cronos s’était assuré de tous les avaler au fur et à mesure de leur mise au monde. Rea, son épouse, imagina alors un stratagème afin de sauver son 6e fils, Zeus ; elle donna à manger à Cronos une pierre chaude emballée dans les langes de l’enfant, confiant ce dernier aux bons soins de deux nymphes. Durant toute cette période, l’enfant fut allaité par la chèvre Amaltea, immortalisée précisément dans la constellation de Capricorne en compagnie du nouveau-né.
Ce sont les variations de la déclinaison du soleil qui déterminent les saisons. En fonction de ce constat, l’observateur constatera que la durée des rayons du soleil de jour comme de nuit varient ainsi que l’inclinaison moyenne des rayons solaires dont dépend la quantité de chaleur arrivant au sol sur une étendue bien définie.
C’est en fonction de cette déclinaison que la terre a été divisée en zones climatiques :
- Les zones équatoriales qui sont comprises entre l’équateur et le parallèle 23°26’N pour l’hémisphère Nord et entre l’équateur et le parallèle 23°26’S pour l’hémisphère Sud, nommé respectivement Tropique du Cancer et du Capricorne, ces noms provenant des constellations dans lesquelles le soleil entre lorsqu’il est au zénith.
- Les zones tempérées qui sont les zones comprises dans l’hémisphère Nord entre le Tropique du Cancer et le Cercle Polaire Arctique (66°34’N) et, dans l’hémisphère Sud, entre le Tropique du Capricorne et le Cercle Polaire Antarctique (66°34,S).
Lorsque nous nous trouvons dans l’une de ces deux zones tempérées, il y aura toujours un lever et un coucher de soleil, sauf, cas limite, si nous nous trouvons sur le cercle Polaire.
Au début des années 1600, le problème de l’exactitude de cette mesure se présenta aux marins lorsqu’il leur a fallu apprendre à utiliser de nouvelles cartes et à se familiariser avec la trigonométrie. A cette époque, on chercha à mesurer avec précision la longueur du degré de latitude et l’anglais Richard Norwood obtient une valeur proche de la réalité.
Compte tenu de ces mesures et d’une recherche encore plus exacte des dimensions de la Terre, on décida d’adopter un mille plus long par rapport à celui terrestre ou romain utilisé jusqu’alors. Ainsi, pour des mesures en mer, on l’a défini mille long et ce n’est qu’en 1730 qu’on le nomma mille nautique. Par la suite, en 1929, il fut adopté comme mille nautique international équivalent à 1852 mètres.
Pour l’histoire, au cours de cette croisière, nous aurons parcouru un total de 4.734 milles nautiques soit environ 8767 kms…
Il y a environ 1000 ans déjà que la boussole a été inventée mais l’origine de la boussole magnétique reste incertaine bien que nous savons que Norsemen s’en servait au 11ème siècle. C’est seulement en 1870 que Lord Kelvin inventa une boussole fiable destinée à la marine. L’utilisation de la boussole à liquide était couramment employée en 1906.
L’emploi du gyrocompas est devenu nécessaire sur les bateaux modernes ayant une coque d’acier ou de fer afin de remédier aux erreurs dérivant de ces matériaux… En 1852, Léon Foucault améliore le système de base du gyrocompas ; l’américain Elmer Sperry et l’allemand Kampf en développent un type différent, cette fois-ci électrique, dans les premières années du 20ème siècle.