Les forêts humides du littoral africain

Les gaz, fruits des activités humaines et principalement celles liées à la consommation de pétrole ou de combustibles fossiles polluants, qui se propagent dans l’atmosphère, retiennent la chaleur solaire et font monter la température de la croute terrestre.

Ce phénomène influe sur les chutes de pluie et nombre de phénomènes atmosphériques et climatiques, mettant ainsi en danger la vie humaine, animale et végétale du fait des conséquences potentiellement catastrophiques des changements climatiques qui affectent la planète toute entière, réduisant les précipitations qui remplissaient autrefois les énormes réservoirs naturels : océans, mers, lacs, fleuves, rivières.

La ceinture de forêts humides qui s’étend sur les littoraux de Somalie, du Kenya, de Tanzanie et du Mozambique est un écosystème riche et fragile qui dépend de la régularité des pluies apportées par l’Océan Indien. Pendant la saison sèche, la capitale tanzanienne dépend entièrement des forêts brumeuses des Montagnes Uluguru pour répondre à ses besoins aussi bien domestiques que hydroélectriques en eau.

L‘assèchement des forêts dû à une modification du régime de pluie pourrait accroître les incendies et appauvrir les surfaces agricoles. La montée du niveau de l’eau, la multiplication de tempêtes et l’expansion du paludisme favorisées par des températures plus chaudes ajouteraient au désarroi des populations.

Les menaces qui pèsent sur la biodiversité marine au large des côtes africaines viennent s’ajouter à ce problème forestier ; tout le littoral renferme en effet une grande diversité de récifs coralliens, de mangroves, d’espèces de tortues. Le blanchiment des coraux, les tempêtes et la montée du niveau des océans posent un risque à ces milieux exceptionnels et aux populations qui en vivent.

Assèchement forêt humide en Tanzanie (montagne Uluguru)